Le bruit, la fureur, les longs moments d'ennui et les brefs instants d'effroi…Des faits, des documents et des débats pour comprendre
vendredi 28 septembre 2012
Un rappel,le rassemblement du POI,le 21 Fevrier contre le TSCG ,8 mois de combat politique acharné
Un rappel,le rassemblement du POI,le 21 Fevrier contre le TSCG
,8 mois de combat politique acharné,un combat qui va se poursuivre et s'amplifier,Dimanche contre la ratification et au delà pour son abrogation et pour la défense de tous les droits ouvriers menacés
rassemblement POI 21 Fevrier!Pour briser le mur... par rakosky
jeudi 27 septembre 2012
Grève internationale en soutien aux dockers portugais
Grève internationale en soutien aux dockers portugais
L'International Dockworkers Council (IDC) a appelé l'ensemble de ses adhérents à observer une heure d'arrêt de travail le mardi 25 septembre prochain, en solidarité avec les dockers portugais, qui s'opposent à une réforme de leur statut. Le mouvement doit se dérouler entre 8 et 9 heures dans tous les ports où sont présents des syndicats affiliés à l'IDC. L'organisation réunit des syndicats de travailleurs portuaires dans vingt-cinq pays en Europe, en Amérique et en Afrique.
En France, ce mot d'ordre a été relayé par la Fédération nationale des ports et docks (FNPD-CGT), ultra majoritaire dans les ports de l'Hexagone.
La date de cette grève coïncide avec celle de l'ouverture à Bruxelles de la conférence sur la refonte de la politique portuaire européenne à laquelle l'IDC Europe participera. Par ce mouvement, l'IDC entend dénoncer "le comportement du gouvernement portugais qui, au travers d’une nouvelle loi sur l’organisation du travail dans les ports, tente de réduire les acquis des dockers". Plus globalement, elle fustige "la politique antisociale menée par l’Europe et ses États membres qui souhaitent une nouvelle fois, malgré leurs échecs en 2003 et 2006, libéraliser les services portuaires".
Le projet du gouvernement portugais consiste à instaurer des contrats de travail temporaire et à favoriser les emplois intermittents en fonction des nécessités de chaque port. Le but est d'améliorer la compétitivité du travail par rapport à la concurrence, notamment espagnole. Cette réforme s'inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour réduire le coût du travail et les dépenses alors que le pays traverse une grave crise économique.
En France, ce mot d'ordre a été relayé par la Fédération nationale des ports et docks (FNPD-CGT), ultra majoritaire dans les ports de l'Hexagone.
La date de cette grève coïncide avec celle de l'ouverture à Bruxelles de la conférence sur la refonte de la politique portuaire européenne à laquelle l'IDC Europe participera. Par ce mouvement, l'IDC entend dénoncer "le comportement du gouvernement portugais qui, au travers d’une nouvelle loi sur l’organisation du travail dans les ports, tente de réduire les acquis des dockers". Plus globalement, elle fustige "la politique antisociale menée par l’Europe et ses États membres qui souhaitent une nouvelle fois, malgré leurs échecs en 2003 et 2006, libéraliser les services portuaires".
Le projet du gouvernement portugais consiste à instaurer des contrats de travail temporaire et à favoriser les emplois intermittents en fonction des nécessités de chaque port. Le but est d'améliorer la compétitivité du travail par rapport à la concurrence, notamment espagnole. Cette réforme s'inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour réduire le coût du travail et les dépenses alors que le pays traverse une grave crise économique.
Vendredi 21 Septembre 2012
Afrique du Sud : négociations avec les grévistes dans les mines de platine et extension de la grève dans les mines d’or
Afrique du Sud : négociations avec les grévistes dans les mines de platine et extension de la grève dans les mines d’or
Amplats avait dans un premier temps nier l’existence de la grève et expliqué l’arrêt du travail par des raisons de sécurité. Puis elle avait menacé de licencier les mineurs qui ne reprendraient pas le travail avant d’accepter finalement d’entamer des négociations au siège de la Commission nationale des conflits du travail avec les délégués désignés par les grévistes. Ceux-ci ont en effet refusé d’être représentés par la fédération minière du NUM, membre de la centrale syndicale COSATU dont la direction fait partie (avec l’ANC et le PC sud-africain) de la coalition tripartite au pouvoir. « Nous avons commencé par discuter de notre mémorandum qui porte sur les salaires. Nous attendons d’Anglo American qu’il vienne mettre quelque chose sur la table et s’ils n’en sont pas capables, la grève va continuer », a déclaré l’un des représentants des grévistes.
Trois mines d’or de la région de Johannesburg sont également touchées par des grèves débordant la NUM, déclenchées pour obtenir là aussi des augmentations de salaire. Comme leurs camarades des mines de platine, les grévistes contestent au NUM, qui a signé en 2011 un accord salarial de branche en principe non modifiable avant juin 2013, le droit de parler en leur nom et de les représenter dans d’éventuelles négociations.
mercredi 26 septembre 2012
Lisbonne ,Madrid ,Athènes,manifestations monstres ,grèves générales ..Et après
![]() |
Lisbonne 24 Septembre et par millions dans le pays |
Au lendemain des immenses manifestations de Lisbonne ,Madrid et Athènes,les télévisions passent en boucle des images d'affrontements violents,aucune vidéo qui ne soit illuminée par les images de feus allumés par les manifestants.
Au delà du légitime souci d'informer ,il y a dans ce choix un mensonge politique et une dissimulation.
Le mensonge politique ,c'est celui de ne voir dans ces manifestations quel' expression d'un désespoir qui ne trouverait son exutoire que dans la violence,pourtant rien n'est plus éloigné de la réalité.
Les travailleurs ,la masse immense de ceux qui défilent sont mobilisées pour la victoire,pour le retrait des plans meurtriers mis en œuvre par des gouvernements soumis à l'Union européenne.
D'ailleurs ,au Portugal,la puissance et la détermination des manifestations a contraint le gouvernement a annulé son nouveau plan d'austérité.
![]() |
Madrid 15 Septembre cortège commissions ouvrières |
Quel aurait été le résultat des immenses manifestations qui le 15 Septembre ont fait descendre des millions de travailleurs dans les rues de toutes les grandes villes,si les dirigeants des grandes organisations ouvrières avaient appelé au retrait des plans de la TROÏKA
Au lieu de cela,les millions qui étaient descendus dans la rue ont entendu les dirigeants de l'UGT et des Commissions Ouvrières appeler à ...un référendum
La vérité est pourtant simple,les travailleurs et les peuples peuvent gagner,ils ont la force et le nombre pour cela,ce sont tous les plans de l'Union européenne,tous ses traités ,toutes ses directives qui pourraient être emportés si seulement …
![]() |
Madrid,15 Septembre,cortège UGT |
Il ne suffit pas de mentir,il faut aussi dissimuler,ne voir que les réseaux facebook pour occulter le fait que les millions qui défilent le font avec leurs organisations syndicales,que le cœur des manifestations est constitué de délégations d'entreprises,d'ouvriers ,de fonctionnaires,que ces manifestants ne sont pas une horde ,mais une classe qui quand elle le peut et quand elle y parvient s'appuie sur ses organisations et ses syndicats.
La publication de photographies montrant la violence policière ou des manifestants au visage ensanglanté est un choix délibéré de nos rédactions,il s'agit de camoufler l'ampleur des manifestations,d'éviter que se manifeste au grand jour la puissance de la mobilisation populaire
![]() |
Madrid ,Lisbonne,Athènes...et demain Paris |
.J'ai choisi pour illustrer cet article de publier ces photographies et de laisser chacun imaginer tout ce que cette force pourrait donner si elle était clairement et fermement dirigé contre l'Union européenne,si ceux qui sont à la direction des organisations voulaient vraiment la victoire
Quand Hollande appelle à la guerre
J'ai écouté comme tout
le monde le
discours prononcé par François Hollande devant l'assemblée
générale de l'ONU,j'avoue avoir été envahi par un sentiment
de honte,de consternation et de colère.
Ainsi il n'aura pas fallu
100 jours pour que le 'candidat du changement' en appelle à la
guerre contre tous,pour que son visage devienne jusqu'à la
caricature celui de l'impérialisme le plus brutal,celui dont Lénine
disait qu'il est la réaction sur toute la ligne.
Non content d'être
l'homme qui va faire ratifier le pire traité jamais imposé à un
pays libre depuis l'occupation nazie,non content de promettre les
pires attaques contre tous les acquis sociaux,non content de vouloir
saigner ce pays ,pour 30 milliards,ou 30 deniers,il voudrait nous
engager,au nom de la France,dans la guerre sans fin contre tous.
Comme son maître
Obama,comme ses amis saoudiens ou qataris avec lesquels il partage
une vision commune de la démocratie et de l'humanisme,M Hollande est
furieux contre ce qu'il appelle l'impuissance des Nations unies et il
en appelle à une vaste réforme du Conseil de sécurité.
Une réforme qui pourrait
par exemple mettre fin au droit de veto de la Russie ou de la
Chine,ou permettre ,comme il le réclame,des interventions armées
'partout où les populations civiles sont menacées' c'est à dire à
peu près dans le monde entier.
M Hollande ne reste pas
dans l'abstraction,il nomme et désigne les cibles des prochains
bombardements et puisque même aux barbares il faut un commencement
ce seront la Syrie et l'Iran.
Marchant dans les pas de
Sarkozy qui avait le premier reconnu le CNS comme gouvernement
légitime de la Libye,pour le résultat que l'on sait,M Hollande
annonce avec fierté ce qui notre honte,la reconnaissance d'un
gouvernement provisoire syrien
Nous voici revenu aux
pires temps des colonies,le bon vieux temps pour certains où la
France bombardait Damas et mitraillait les manifestants à Sétif.
Si nous n'avons plus
d'argent pour nos écoles et nos hôpitaux,nous en avons toujours
assez pour financer et armer les bandes armées de la prétendue
Armée syrienne libre,nous en avons encore assez pour porter la
guerre,la désolation et le feu des bombes dans tout le Moyen Orient.
Si certains s'interrogent
encore sur les buts de l'intervention en Libye,M Hollande nous
apporte une première réponse,i militaire et sans doute l'occupation
permanente du Mali,pour chasser...ceux que nous avons financés et
armés contre la Libye,les amis égorgeurs de Bernard-Henry Lévy,à
Alep ou Benghazi.
Voila donc ce qui nous
tient lieu de politique étrangère,l'asservissement de la
Grèce,l'anéantissement de la Syrie et l'expulsion et
l'étranglement sans fin du peuple de Palestine dans un processus
qu'ils osent appeler un processus de paix.
Nous connaissons
maintenant l'ennemi,il ne nous reste plus qu'à compter nos forces.
Nos moyens,nous les
connaissons ,ce sont ceux du combat pour la paix et la démocratie,ce
sont les vieilles traditions du mouvement ouvrier ,la grève ,les
manifestations,le rassemblement de toutes nos forces dans l'unité
Lisbonne,Madrid,Athènes,Paris
demain,ce sont nos citadelles,là où par centaines de milliers ,les
manifestants assiègent les Parlements et les Palais présidentiels
pour dire que les peuples ne veulent pas mourir,qu'ils ont la force
et le nombre pour se dresser contre tous les gouvernements.
RENDEZ-VOUS A TOUS LE 30
SEPTEMBRE
TOUT COMMENCE AUJOURD'HUI
mardi 25 septembre 2012
La répression contre le LKP en Guadeloupe
COMITE INTERNATIONAL CONTRE LA REPRESSION
(pour la défense des droits syndicaux et politiques)
Paris, le 5 septembre 2012
à Madame Christiane Taubira
Garde des Sceaux Ministre de la Justice
13 Place Vendôme
75042 Paris cedex
Objet : demande d’audience concernant les procédures pénales en cours à l’encontre de militants syndicalistes de l’Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe (UGTG).
Madame la Ministre,
Nous nous permettons d’attirer de nouveau votre attention sur la question de la répression antisyndicale en Guadeloupe et sur les conditions d'exercice de l’activité syndicale qui frappent principalement, mais pas exclusivement, les responsables et militants de l’Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe (UGTG).
Dans une lettre en date du 5 juin 2012 nous vous demandions audience à ce sujet.
En effet au mépris du respect du droit syndical et du droit de grève ce ne sont pas moins de 77 militants et dirigeants syndicaux qui de janvier 2012 à juin 2012 ont été traduits en justice alors qu’ils ne faisaient qu’exercer leurs mandats syndicaux.
Cette situation est si scandaleuse qu’elle a ému l’opinion syndicale et démocratique de l’hexagone. Près de mille responsables syndicaux de toutes affiliations ont pris position contre cette répression et ont demandé l’abandon des poursuites à l’encontre des militants concernés.
Elie Domota secrétaire général de l’UGTG est intervenu sur ce sujet au cours de meetings organisés par le Comité International Contre la Répression (CICR) à Lille, Lyon, Nantes, Paris et Limoges en juin 2012. Les participants à ces meetings ont approuvé à l’unanimité une lettre ouverte adressée à vous même.
A plusieurs reprises au cours du mois de juin Maître Hélène Rubinstein-Carrera avocate honoraire et membre du bureau du CICR a joint votre secrétariat particulier qui l’a assurée que le conseiller compétent étudiait ce dossier. Il a même suggéré que le mémorandum qu’Elie Domota a transmis à notre Comité sur les affaires pénales concernant des militants de l’UGTG durant l’année 2012 soit transmis à Monsieur Eric Lafontaine, membre de votre cabinet, sur son adresse e-mail. Enfin ce même conseiller nous a répondu qu’il serait répondu à notre demande d’audience.
La situation des militants syndicalistes en Guadeloupe s’aggrave de jour en jour, en raison de la multiplication des procédures pénales engagées à leur encontre. Il y a urgence à ce que vous nous receviez, en effet il y a trois mois que nous vous avons saisi de ces questions. Ajoutons que la situation sociale en Guadeloupe n’a fait que se dégrader et que les tensions liées aux faits que nous vous avons rapportés ne font que croitre.
Nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de notre haute considération et de notre attachement à la défense des libertés collectives et individuelles.
Jean-Jacques Marie Gérard Bauvert
Président du CICR. Historien Secrétaire du CICR. Journaliste
Maître Hélène Rubinstein-Carrera Alain Serre
Avocate honoraire Syndicaliste
Ce courrier du CICR est accompagné d'une lettre aux signataires que nous publions également pour l'information de tous
Paris, le 17 septembre 2012
Cher(e) ami(e),
Lors des meetings de Lyon, Lille, Nantes, Paris et Limoges organisés en juin dernier par le Comité international contre la répression (Cicr - pour la défense des droits syndicaux et politiques), vous avez contresigné une lettre adressée à Madame Christiane Taubira, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, dans laquelle nous lui demandions une entrevue au sujet de la répression antisyndicale en Guadeloupe, en particulier contre des militants et responsables de l’UGTG, l’Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe. Voici plus de trois mois que cette demande d’entrevue a été faite et nous n’avons toujours pas de réponse.
Nous avons téléphoné plusieurs fois à la Chancellerie pour appuyer notre demande. Nous venons d’envoyer une nouvelle lettre à Madame Taubira afin qu’elle nous reçoive. Nous vous communiquons cette lettre en pièce jointe.
Il y a urgence.
Le Cicr a édité un mémorandum établi par Elie Domota, secrétaire général de l’UGTG, concernant les cas de poursuites pénales à l’encontre de militants syndicaux guadeloupéens.
Ce document très concis sera inclus dans le prochain bulletin du Cicr, à paraître cette semaine.
Si vous êtes intéressés, ce bulletin peut vous être envoyé par courrier.
Son prix à l’unité est de 2,50 euros. L’envoi comporte 2 exemplaires.
La somme à régler est de 6 euros, soit : 2 x 2,50 euros + 1 euro de port.
Vous trouverez ci-dessous un talon de commande du bulletin.
Avec nos salutations très cordiales,
Le bureau du Cicr.
……………………………………………………………………………………………….
Commande du bulletin du Cicr (en 2 exemplaires)
A retourner à : Cicr - 28, rue des Petites-Ecuries.- 75010 Paris
Joindre un chèque de 6 euros libellé à l’ordre de : M.Sirkis-Cicr
Nom :
Prénom :
Adresse :
Email :
Pour plus d'informations sur la situation en Guadeloupe et aux Antilles ,cliquez sur le lien vers le site de l'UGTG
lundi 24 septembre 2012
dimanche 23 septembre 2012
Manifestation le 30 Septembre,et après ?
Voilà tout d'abord un
Traité occulté pendant toute la campagne présidentielle,un Traité
dont aucun des candidats à la présidentielle n'avait même
simplement évoqué le nom et qui fait aujourd'hui une irruption
brutale sur le devant de la scène politique.
Un Traité qui va
mobiliser contre lui une immense manifestation ce 30 Septembre
exprimant la volonté majoritaire dans ce pays de s'opposer à sa
ratification par nos députés.
Un Traité qui est en
train de disloquer la majorité présidentielle,dislocation aggravée
par la décision d'EELVde voter contre sa ratification.
Un Traité qui va déchirer
le Parti socialiste,qui va mettre chaque élu ,chaque responsable
politique ou syndical devant la terrible alternative de rejeter ce
Traité ou bien d'assumer devant tout le pays,face à des millions de
travailleurs,les pires mesures antisociales jamais appliquées
depuis 1945 .
Si Hollande dans sa
conférence de presse n'a pas parlé du TSCG,il n'a en réalité
parlé que du TSCG ;
Chacune de ces
annonces,les 30 milliards d'économie budgétaire,la réforme du
financement de la Sécurité,les menaces contre les retraites et les
salaires,toutes ces mesures ne donnent encore qu'une faible idée
,ne sont qu'une timide anticipation de la déchéance sociale que
l'on nous prépare
La manifestation du 30
Septembre n'est que le premier acte d'une mobilisation qui verra se
dresser les travailleurs pour la défense de leurs droits ,pour leur
simple survie,pour ne pas sombrer dans la tragédie que connait le
peuple grec.
La catastrophe d'une
ratification par une majorité PS et UMP romprait tous les liens
entre le peuple et ce gouvernement et cette majorité.
En tournant le dos à
ceux qui les ont investis,en se plaçant sous les ordres de l'Union
européenne et du FMI,ce gouvernement et cette majorité ne nous
laisseraient pas d'autre choix que celui de se rassembler contre lui
.
Il mettrait à l'ordre du
jour dans toutes les organisations,pour tous les militants la
discussion et le combat pour l'abrogation du TSCG et contre tous les
plans ,contre toutes les réformes qui vont découler de son
application
dimanche 16 septembre 2012
Une marée de manifestants a déferlé sur Madrid contre l’austérité
Une marée de manifestants a déferlé sur Madrid contre l’austérité
« NO », « Les coupes dans la santé TUENT », « Sauvez les gens, pas les banques », les pancartes exprimaient le rejet des coupes budgétaires et du chômage qui frappe un quart des actifs
Les syndicats demandent un référendum sur cette politique.
(photos: page facebook UGT, site web CCOO -DR)
CE GOUVERNEMENT VA TUER LE PORTUGAL"
CE GOUVERNEMENT VA TUER LE PORTUGAL"
"Stop au terrorisme social", "Ceux qui volent le Portugal doivent être jugés","Bientôt l'Etat volera les morts", pouvait-on lire, samedi, sur les nombreuses banderoles et affiches brandies à Lisbonne par les manifestants. "Que la troïka aille au diable" était le principal slogan pour signifier le rejet des mesures de rigueur imposées par les trois bailleurs de fonds du Portugal, l'UE, le FMI et la BCE, en échange du plan de sauvetage de 78 milliards d'euros accordé au pays en mai 2011. "Ce gouvernement va tuer le Portugal, et si nous ne faisons rien ce sera pire", déclarait Ivan Rodriguez, un trentenaire qui reconnaissait manifesterpour la première fois.
Les manifestations qui, outre Lisbonne, avaient également lieu dans une trentaine de villes portugaises, convoquées sur Facebook par des universitaires, artistes, poètes ou musiciens, revendiquaient un caractère apolitique. Elles étaient toutefois soutenues par des partis d'extrême-gauche et le principal syndicat portugais, la CGTP qui a prévu un grand rassemblement le 29 septembre.
A Lisbonne, dans une ambiance bon enfant, de nombreux manifestants frappaient sur des tambours, donnaient des coups de sifflets, actionnaient de petits avertisseurs ou tapaient dans leurs mains pour faire le plus de bruit possible. A Porto, la grande ville du nord du pays, des milliers de personnes ont réclamé samedi la démission du premier ministre.
RENFORCEMENT DE L'AUSTÉRITÉ
Le mécontentement s'est nettement amplifié après les récentes décisions du gouvernement du premier ministre Pedro Passos Coelho de procéder cette année à de nouvelles augmentations d'impôts et de prévoir pour l'année prochaine une hausse de 11 % à 18 % des cotisations salariales, une mesure qui, selon des experts, équivaut à la perte d'un mois de salaire.
Le monde
États-Unis : Vole l’économie de la mort,un article publié sur mediapart
États-Unis : Vole l’économie de la mort
16 septembre 2012 Par Jean-Pierre Anselme
. À quelques semaines des élections américaines, qui ne devraient malheureusement rien changer à cette politique criminelle, le réquisitoire du journaliste italien Manlio Dinucci, pour le quotidien Il Manifesto.
Plus de 50 millions de personnes, dont 17 millions d’enfants, en condition d’ « insécurité alimentaire », c’est-à-dire sans nourriture suffisante « par manque d’argent ou d’autres ressources ». Les données ne se réfèrent pas à un pays pauvre de l’Afrique subsaharienne, mais au pays qui a la plus grande économie du monde : les États-Unis d’Amérique. Information du Département Usa de l’agriculture en septembre 2012.
Pendant l’administration Bush (2001-2008), les citoyens étasuniens sans nourriture correcte, obligés pour survivre d’avoir recours aux food stamps (bons alimentaires) et aux organisations charitables, ont augmenté de 33 à 49 millions. Pendant l’administration Obama, ils sont montés à plus de 50 millions, équivalents à 16,4% de la population, par rapport aux 12,2% de 2001. Parmi ceux-ci, 17 millions environ sont en condition de « très basse sécurité alimentaire », en d’autres termes la faim.
Ils ont cependant la satisfaction de vivre dans un pays dont la « sécurité » est garantie par une dépense militaire qui – d’après le Sipri- a doublé pendant l’administration Bush et, pendant celle d’Obama, a grimpé des 621 milliards de dollars en 2008 à plus de 711 en 2011. En net d’inflation (à valeur constante du dollar 2010), la dépense militaire a augmenté de 80% de 2001 à 2011. Cette dépense militaire étasunienne, équivalente à 41% de la dépense militaire mondiale, est en réalité plus haute : en incluant d’autres postes de caractère militaire (parmi lesquels les 125 milliards annuels pour les militaires à la retraite) elle atteint à peu près la moitié de la dépense mondiale.
De cette façon, souligne-t-on dans le Budget 2012- le Pentagone peut maintenir « des forces militaires prêtes à se concentrer soit dans les guerres actuelles, soit dans de futurs conflits potentiels ». Et, en même temps, il peut « investir dans une innovation scientifique et technologique à long terme pour assurer que la Nation ait accès aux meilleurs systèmes de défense disponibles au monde ». À cette fin, 100 milliards d’économies prévues sont « réinvestis dans des secteurs de haute priorité », à commencer par les drones : les vélivoles sans pilote qui, télécommandés à plus de dix mille kilomètres de distance, frappent les objectifs avec leurs missiles.
Ici la réalité dépasse la science-fiction hollywoodienne. Lockheed Martin est en train de développer un nouveau drone pour les forces spéciales : pour accroître son autonomie, on utilise depuis le sol un rayon laser qui l’alimente pendant qu’il est en vol. Northrop Grumman est engagée, elle, dans un projet encore plus avancé : celui de drones qui, alimentés par énergie nucléaire, restent en vol de façon ininterrompue non pas pendant des jours mais pendant des mois. Toujours chez Northrop Grumman : on développe un vélivole robotisé pour porte-avions, le X-47B, en mesure, grâce à sa mémoire programmée, de décoller, effectuer sa mission et atterrir de façon autonome.
Étant donné les énormes coûts de ces programmes, le Pentagone a déjà dressé une liste de pays alliés fiables à qui vendre les nouveaux drones pour la guerre robotisée. Sans aucun doute on trouve l’Italie aux avant-postes, qui a déjà acheté à l’étasunien General Atomics le dernier modèle de drone, le vélivole MQ-9A Predator B. À l’avenir elle achètera aussi le drone nucléaire qui, en décollant au-dessus de la tête des 50 millions de citoyens étasuniens en condition d’« insécurité alimentaire », viendra voler au-dessus de celle des chômeurs italiens (et des autres millions de chômeurs européens, au passage, NdT) qui occupent les usines en voie de fermeture.
Manlio Dinucci
Géographe, chercheur en géopolitique et collaborateur au quotidien italien Il Manifesto
Édition du mardi 11 septembre 2012 d'Il Manifesto
Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio
Publié par Le grand soir, journal militant d'information alternative
mardi 11 septembre 2012
mercredi 5 septembre 2012
Pour enfin comprendre le TSCG,un dessin animé drôle et génial
Deux traités pour couler l'Europe par Dessousdebruxelles
Excellent contenu pour expliquer ce qu'est le TSCG,dommage que tout cela finisse en apologie de l'Union européenne et en appel au referendum plutôt qu'à la non ratification du Traité,ceci expliquant sans doute cela
De quoi alimenter la discussion avec les camarades du Front de gauche
mardi 4 septembre 2012
Communiqué de l’UGTG : Solidarité avec les Travailleurs Haïtiens
Le samedi 25 aout 2012, à l’approche de la tempête ISAAC, 9 personnes ont été arrêtées. Leur crime : protester contre leur condition de vie et réclamer l’accès à un logement car ils vivent, comme beaucoup d’autres, dans des conditions inhumaines depuis le séisme de janvier 2010.
Ils ont été écroués et déférés devant les tribunaux.
Aussi, l’UGTG :
NON A LA REPRESSION !
Pour le droit au logement, à la santé, au travail, …, à la vie, POUR TOUS
Le Secrétaire Général
Elie DOMOTA
Pointe-à-pitre, le 27 Août 2012
Publié par la Centrale UGTG le mercredi 29 août 2012
Afrique du Sud : les 270 grévistes interpellés auraient été maltraités en prison
Afrique du Sud : les 270 grévistes interpellés auraient été maltraités en prison
Les 270 mineurs grévistes du site de Marikana, relâchés lundi après avoir été interpellés, auraient été maltraités par la police lorsqu’ils étaient en détention. L’information a été révélée par certains d’entre eux, lors d’une conférence de presse, rapporte Le Figaro. « Ils nous ont frappés et nous ont giflés, nous ont marché sur les doigts avec leurs bottes après nous avoir accusés d’avoir (caché) un clou dans la cellule », a raconté l’un d’entre.
Les 270 mineurs grévistes du site de Marikana, relâchés lundi après avoir été interpellés, auraient été maltraités par la police lorsqu’ils étaient en détention. L’information a été révélée par certains d’entre eux, lors d’une conférence de presse, rapporte Le Figaro. « Ils nous ont frappés et nous ont giflés, nous ont marché sur les doigts avec leurs bottes après nous avoir accusés d’avoir (caché) un clou dans la cellule », a raconté l’un d’entre.
12 000 employés d’une mine d’or de la banlieue de Johannesburg (Afrique du Sud), se sont mis en grève, a annoncé hier leur employeur, le groupe anglais Gold Fields, qui précise sur son site internet « avoir obtenu une interdiction de la grève en justice ».
Le secteur minier, stratégique pour l’Afrique du Sud, représente entre 5 % et 8 % du PIB. Tous minerais confondus, le pays y compte 600 000 travailleurs dans près de 120 sites et assure 80 % de la production mondiale de platine.
Chaque année le Cap (Afrique du Sud) accueille la foire annuelle au métaux précieux, le Mining Indaba, où se retrouvent (ici en en février 2012), les représentants de plus 1500 compagnies internationales.
Cette grève survient après le massacre de Marikana, où les négociations entre syndicats et direction ont été ajournées jusqu’à lundi. Déjà le syndicat AMCU a annoncé qu’il claquait la porte.
Selon Dirk Kotze, politologue à l’université de Pretoria, « depuis quelque temps l’Union nationale des mineurs (NUM), a perdu de son influence car il est perçu comme soutenant le gouvernement au détriment des mineurs. Ce discrédit a laissé la place à des syndicats plus radicaux, tels que le Syndicat de l’association des mineurs et de la construction (AMCU) ».
L’Organisation internationale du travail (OIT) déplore les conditions de travail dans les mines et souligne sur RFI, que « les revendications des mineurs dénotent certains manquements dans le fonctionnement des mines sud-africaines ». Un rapport explosif, publié le 28 août par la presse sud-africaine, révèle que la direction de la mine était alertée depuis 2006 sur les conditions de vie et d’emploi « abjectes » des mineurs. Mais qu’elle n’en a pas tenu compte.
Posted just now by RAKOSKY
Inscription à :
Articles (Atom)