lundi 2 juillet 2012

Colère et émotion C’est avec consternation et parfois même les larmes aux yeux que les populations de Tombouctou assistent avec impuissance à la destruction des mausolées des Saints de la "perle du désert"


Le saccage du patrimoine culturel de Tombouctou se poursuit ce lundi. Le groupe islamiste Ançar Dine, après avoir démoli sept des seize mausolées de la ville au cours du week-end, vient de détruire la porte d’entrée de la mosquée Sidi Yeyia, datant du XVe siècle. Ces dégradations interviennent après que le Comité pour le patrimoine mondial de l’Unesco a décidé d’inscrire "la cité des 333 Saints" sur la liste du patrimoine mondial en péril.

Les destructions de mausolées à la pioche, à la houe et au burin entreprises ce week-end à Tombouctou par les islamistes d’Ançar Dine rappellent étrangement celles des bouddhas de Bamyan par les talibans afghans. La dynamite en moins. Les islamistes auraient également volé et revendu des livres et manuscrits anciens. Ces actes de vandalisme laissent craindre une radicalisation plus importante des islamistes dans le Nord-Mali.
Après une courte pause, ce lundi, sans doute provoquée par des désaccords internes face au tollé international suite aux saccages, les islamistes se sont attaqués à la porte de la mosquée Sidi Yeyia. Cette porte située au sud de la ville était fermée depuis des décennies. Selon les habitants de la ville, son ouverture éventuelle porterait malheur. Les islamistes veulent ainsi faire table rase des vestiges culturels et des croyances jugées illicites et déviantes, selon la charia qu’ils prônent.


Colère et émotion
C’est avec consternation et parfois même les larmes aux yeux que les populations de Tombouctou assistent avec impuissance à la destruction des mausolées des Saints de la "perle du désert". L’ensemble des Maliens est sous le choc. « C’est incompréhensible ce qui vient de se passer à Tombouctou. Je condamne fermement cet acte qui est contraire aux principes de tolérance de l’islam pratiqué dans notre pays », dénonce Aliou Koné, enseignant dans un lycée de Bamako. Ibrahima Diallo, chauffeur de minibus, souhaite une intervention de la communauté internationale pour libérer les régions du Nord-Mali. « La profanation des tombes a Tombouctou doit amener les autorités maliennes à se mobiliser, à agir afin de chasser les extrémistes », renchérit son ami Moussa Kanté.
On remercie encore MM Bernard-Henri Lévy et Sarkozy,ainsi que la majorité PS et UMP ,tous ceux qui ont aidé à détruire la Libye et ont armé et financé les groupes islamistes qui aujourd'hui sèment la mort et la désolation dans tout le Sahel 



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