Tsipras avait raison,on ne négocie avec l'Enfer
Des milliers de grecs rassemblés à Athènes et Salonique contre le diktat de la BCE.
Au moment où l'Union européenne veut faire plier le nouveau gouvernement,c'est le peuple grec qui va se lever,pour « soutenir » son gouvernement et dire qu'aucun retour en arrière n'est possible,qu'il faut en finir avec la Troïka
Tout commence,en Grèce et en Europe et si la BCE veut étrangler la Grèce pour imposer la poursuite de la politique d'austérité et l'abandon des premières réformes,c'est tout un peuple que ces bandits devront affronter.
Ils étaient quelques milliers dans ce premier rassemblement spontané,mais ils expriment une vérité que tous doivent méditer avec profondeur,plus jamais aucun gouvernement ne parviendra à faire renoncer le peuple grec à la lutte engagé pour sa survie.
Au terme de la tournée des dirigeants grecs,un constat s'impose,tous les chefs d'états,ceux de gauche et de droite,les durs et les modérés ont martelé une seule réponse,la Grèce doit payer jusqu'au dernier centime de cette Dette maudite.
Les uns et les autres ont exprimé leur « sympathie » pour le peuple grec ou leur soutien à SYRIZA,mais au fond la décision brutale de la BCE,les manières de brutes des dirigeants allemands expriment leur position commune,la Dette ne peut être annulée,que périsse la Grèce pourvu que l'euro soit sauvé.
Tous s’accordent sur les trois points suivants : d’une manière ou d’une autre, en tout ou en partie, rééchelonnée ou non, la dette devra être remboursée ; un accord devra être passé avec la BCE, le FMI et la Commission européenne ; les « réformes » (anti-ouvrières et antidémocratiques) devront se poursuivre.
D'une certaine manière,le bilan de la tournée européenne de Tsipras confirme ce qu'il déclarait il y a quelques mois à propos du Mémorandum
Il n'y a rien à négocier dans le mémorandum. On ne négocie pas avec l'enfer !
Reconnaître cette dette publique, c’est maintenir le lien de subordination aux banquiers, aux spéculateurs, au capital financier, qui étranglent l’économie mondiale, nourrissent la misère et la déchéance, et entraînent l’humanité vers la barbarie. C’est se soumettre à une politique qui exige la poursuite des contre-réformes.
Le mouvement légitime de résistance de la classe ouvrière contre les diktats de l’Union européenne appelle au plan politique une position nette : l’annulation pure et simple de la dette « due » aux banquiers et aux spéculateurs, celle de la Grèce, de la France et de tous les pays d’Europe.
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