Et
pendant ce temps à Mossoul et en Irak ,,,
Une tragédie se poursuit, à Alep, en Syrie, en Irak, elle menace tout le Moyen Orient
Cette tragédie et le lot de souffrances qu'elle engendre, est la conséquence des guerre de destruction, engagées et poursuivies par les puissances impérialistes depuis la première guerre d'Irak
Nos gouvernements, dont celui de François Hollande, qui n'a fait que poursuivre la politique initiée par Sarkozy, portent la totale responsabilité de tous les crimes et de tout ce que subissent des populations prises au piège entre des bandes criminelles et des bombes qui ne le sont pas moins
A Mossoul, 500 000 habitants touchés par une pénurie d’eau potable
Le
réseau de distribution d’eau de la ville a été endommagé dans
les combats menés depuis six semaines par l’armée.
Près d’un demi-million d’habitants de la ville irakienne de Mossoul sont confrontés à une pénurie d’eau potable aux « conséquences catastrophiques », a prévenu mercredi 30 novembre la coordinatrice des opérations humanitaires de l’Organisation des Nations unies en Irak, Lise Grande.
Cette
pénurie « va avoir des
conséquences catastrophiques pour les enfants, les femmes et les
familles » restés
dans la ville, en proie aux combats entre forces irakiennes
et djihadistes de l’organisation Etat
islamique (EI),
souligne Mme Grande.
Source :
le monde 30 novembre 2016
Irak: la coalition bombarde les ponts de Mossoul
Washington - Les avions de la coalition contre le groupe Etat islamique (EI) ont bombardé quatre des cinq ponts sur le Tigre à Mossoul pour tenter réduire les contre-attaques des jihadistes contre les forces irakiennes qui tentent de reprendre la ville, a-t-elle indiqué mardi.
Les
frappes sont destinées à "mettre
hors d'usage"
et non à "détruire"
les ponts, a indiqué mardi le général britannique Rupert Jones,
chef adjoint des forces de la coalition, dans une vidéo-conférence
depuis Bagdad.
Source :
l'express
30 novembre 2016
à Erbil, les hôpitaux débordés par les blessés de Mossoul
Alors que les combats se poursuivent à Mossoul entre l'armée irakienne et l'organisation État islamique, les blessés affluent vers les hôpitaux d'Erbil, désormais débordés.
Les
blessés et victimes sont de plus en plus nombreux à mesure que la
bataille de Mossoul se
poursuit. La plupart sont dirigés vers les hôpitaux d’Erbil, la
capitale de la région autonome du Kurdistan irakien.
Sur
place, les équipes médicales et les infrastructures sont débordées.
Chaque jour, des dizaines de civils et de soldats arrivent aux
urgences. Bien souvent, ils ont été victimes d’un éclat d’obus
ou d’un tir de mortier.
Mossoul: le froid, nouvelle épreuve pour les déplacés irakiens
Khazir (Irak) - Après avoir vécu pendant deux ans sous le joug du groupe État islamique (EI) puis survécu à l'offensive militaire lancée pour les libérer, les civils déplacés du nord de l'Irak affrontent aujourd'hui une nouvelle épreuve: le froid.
Alors
que les combats font rage contre les jihadistes à Mossoul, où
vivent encore environ un million de personnes, l'arrivée précoce de
l'hiver et des températures au-dessous de zéro est un coup dur de
plus pour les familles réfugiées dans des camps autour de la
ville.
"La
nuit nous devons garder nos têtes sous les couvertures et nous
mettre en boule pour nous réchauffer",
explique Alya Zannoun, 56 ans, hébergée dans une tente sur le camp
de Khazir, au sud-est de Mossoul, comme 6.000 autres familles.
"Nous
mourons de froid, nos mains sont sèches et couvertes de mycoses",
se désole-t-elle en lavant des assiettes dans une eau glacée.
"On
ne peut même pas déplier nos doigts tellement il fait froid,
comment est-ce que les enfants vont supporter ça'",
renchérit sa voisine Warda Maraebi, 71 ans.
Plus
de 70.000 personnes ont fui les combats depuis le début de la
bataille de Mossoul, lancée le 17 octobre par les forces irakiennes
pour reprendre à l'EI son bastion irakien.
Si
autorités et ONG s'attendaient à un afflux plus important de
population, elles mènent malgré tout une course contre la montre
pour bâtir des abris et fournir de l'aide aux déplacés.
Fatima
Omar, 38 ans, a fui début novembre son village à l'est de Mossoul
avec ses six enfants.
"La
nuit dernière, la tente était secouée par le vent, on aurait dit
qu'elle allait s'envoler",
témoigne-t-elle. "Si la météo empire, tout va s'effondrer'.
-
Enfants malades -
Sous
sa tente en plastique blanc trône, éteint, un chauffage d'appoint.
"Ils
nous ont donné un chauffage, mais sans pétrole ni électricité,
comment on fait'",
se plaint-elle.
Il
y a encore quelques semaines, la région de Mossoul enregistrait
encore des températures caniculaires, dépassant les 40 degrés.
Mais
l'hiver est rude dans le nord de l'Irak. Il y neige même par
endroits, notamment dans la région du Kurdistan qui accueille une
grande partie des plus de trois millions de déplacés irakiens.
Bouchra
Talal, 30 ans, arrivée il y a quelques jours avec ses trois filles
de 8, 10 et 13 ans, se met à pleurer en évoquant les conditions de
vie dans le camp.
"Je
veux sortir d'ici, j'ai peur pour mes enfants à cause du froid!"
gronde-t-elle dans une allée poussiéreuse du camp de Khazir,
entouré de grillages. Les déplacés, dépouillés de leur pièce
d'identité à l'entrée, ne peuvent pas sortir.
"On
gèle la nuit, mes filles sont tombées malades, elles ont la
diarrhée, elles vomissent",
s'inquiète la jeune veuve, vêtue d'un voile jaune et d'une abaya
noire. L'EI a tué son mari il y a deux ans.
L'ONU
affirme avoir commencé à distribuer de l'aide en prévision de
l'hiver à 4,6 millions de déplacés irakiens, mais souligne ne pas
avoir touché tous les fonds promis pour financer le programme.
Selon
Caroline Gluck, une porte-parole du Haut commissariat aux réfugiés
(HCR) de l'ONU, une distribution a été organisée la semaine
dernière dans le camp de Hasancham, voisin du camp de Khazir géré
lui par le gouvernement irakien.
Nous
avons donné "des
couvertures chaudes, des chauffages et des équipements pour isoler
les tentes, afin de les aider à traverser l'hiver",
dit-elle.
Ceux
qui n'ont encore rien reçu souffrent déjà, alors que la saison
froide vient à peine de commencer.
"Quand
la pluie arrivera, je mourrai",
prédit Mariam Safar, 71 ans.
Des Irakiens de la communauté sunnite qui ont été contraints de quitter la ville de Ramadi prise d'assaut par les djihadistes de l'EI arrivent en banlieue de Bagdad, le 17 avril. L'année 2015 devrait se solder par un nouveau nombre record de déplacés et de réfugiés dans le monde, supérieur à celui de 2014, qui était de 59,5 millions, selon un rapport du HCR (Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés), publié vendredi. source: la presse canadienne |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire