Le bruit, la fureur, les longs moments d'ennui et les brefs instants d'effroi…Des faits, des documents et des débats pour comprendre
samedi 30 juin 2012
Le changement c'est maintenant ,c'est le basculement vers la barbarie du TSCG
vendredi 29 juin 2012
Les prises de position se multiplient en France et en Europe contre la ratification du TSCG
Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, a adressé hier une lettre ouverte au président de la République pour s’opposer à la ratification du Traité européen signé le 2 mars.
Pierre Laurent souligne, que le « pacte de croissance » que François Hollande veut adjoindre au TSCG « ne figurerait que dans un protocole annexé aux conclusions du Sommet ». Il n’aurait donc « aucune valeur de contrainte et sa portée réelle serait en tout point contredite par les mesures imposées par le Pacte budgétaire ».
« Je vous le demande par conséquent, conclut Pierre Laurent, : ne signez pas les conclusions du sommet si elles devaient en rester là ». « Sinon, ajoute-t-il, vous le savez, nous ne ratifierons pas ce texte. Nous appellerons tous les parlementaires de gauche à en faire de même. Nous inviterons les Français à manifester leur opposition à une ratification contraire à votre propre engagement de renégociation ».
Déclaration de la Commission exécutive confédérale FO du 28 juin 2012
Alors que va se tenir une conférence sociale les 9 et 10 juillet 2012, la Commission exécutive rappelle l'opposition de Force Ouvrière à toute constitutionnalisation de la «démocratie sociale», qui serait attentatoire à la liberté syndicale et à la liberté de négociation.
Face à une crise du système capitaliste qui s'enracine et s'aggrave, alors que se tient un sommet européen il est indispensable de remettre en cause les traités qui depuis une vingtaine d'années ont ancré l'Europe dans le libéralisme économique, au mépris du progrès et des droits sociaux.
La Commission exécutive confirme, en particulier, la ferme opposition de Force Ouvrière au MES (Mécanisme européen de stabilité) et au TSCG (Traité de stabilité de coopération et de gouvernance).
Au plan national, déterminée à lutter contre le chômage et la précarité, la Commission exécutive réaffirme les revendications prioritaires de Force Ouvrière:
- Augmentation du pouvoir d'achat des salaires, retraites, pensions, allocations et minima sociaux ; De ce point de vue, l'augmentation récente du SMIC est très loin de répondre aux revendications (5% étaient demandés par FO pour parvenir progressivement à un SMIC à hauteur de 80% du salaire médian);
- Préservation et défense du service public républicain nécessitant dans l'immédiat l'arrêt de la RGPP;
- Préservation des systèmes et régimes de protection sociale collective avec reconquête des droits, notamment en matière de retraite et opposition à toute réforme dite systémique;
- Rétablissement de mécanismes de cessation anticipée d'activité;
- Mise en place d'une réelle stratégie industrielle de la part de l'État, tant par la mise sur pied rapide de la Banque Nationale pour l'Industrie que par l'utilisation active des participations de l'État.
Dans cette logique la Commission exécutive confirme la détermination de Force Ouvrière à combattre toute politique d'austérité, socialement, économiquement et démocratiquement suicidaire.
Paris, le 28 juin 2012
Adoptée à l'unanimité
A tous les élus du parlement fédéral d’Allemagne (Bundestag)
Frank Bsirke, président de l’Administration fédérale de Ver.di, syndicat des fonctionnaires, s'adresse à tous les députés :
Votez NON au Traité sur la stabilité la coordination et la gouvernance (TSCG)
Traité fiscal ou TSCG
Madame, Monsieur,
Le Mécanisme Européen de Stabilité (MES) et le Traité pour la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance dans l’Union Economique et Monétaire (TSCG) du 2 mars 2012 (également connu sous le nom de « Traité fiscal ») doivent être bientôt débattus par les deux chambres du Parlement (Bundestag et Bundesrat).
Le syndicat unifié des fonctionnaires Ver.di considère que ce Traité fiscal représente un instrument particulièrement dangereux d’affaiblissement de la démocratie, qu’il porte atteinte à l’économie et qu’il entraîne des conséquences sociales insupportables.
Nous vous demandons de ne pas voter pour ce Traité Fiscal. Dans le texte joint, nous expliquons les raisons qui nous amènent à vous recommander de voter en ce sens.
Vous priant de bien vouloir agréer nos salutations.
De son côté le Parti ouvrier indépendant à adresser une lettre aux partis qui se termine par ces termes ,
Il y a urgence. Au-delà du Conseil européen des 28 et 29 juin, le calendrier va se préciser. S’engager sur la voie de la
ratification serait tourner le dos aux aspirations de la majorité, ce serait se rendre prisonniers d’un carcan qui s’oppose
à toute possibilité de défendre les intérêts du peuple. En revanche, nous savons que l’unité réalisée entre toutes les
forces attachées à s’y opposer peut conduire à empêcher ce véritable coup porté à la démocratie, à la souveraineté et
aux droits ouvriers et démocratiques.
Rien n’est joué. Nous voyons déjà en Allemagne le président du puissant syndicat Ver.di et celui du syndicat des
enseignants s’adresser aux députés du Bundestag pour leur dire : ne ratifiez pas ce traité. Nous enregistrons dans
notre propre pays les nombreuses positions qui vont dans ce sens. Nous voyons, dans toute l’Europe, de la Grèce à
l’Espagne, les mobilisations des travailleurs. L’ancien président de la République portugaise, Mario Soares, n’a-t-il pas
lui-même déclaré : « Aucun député socialiste, aucun socialiste ne peut ratifier cela ! » ?
Rien n’est joué. Tout est possible. Unissons nos forces pour empêcher la ratification du traité TSCG. Nous vous
proposons de nous rencontrer au plus vite pour en débattre.
Le Parti Communiste écrit à Hollande pour que le Traité européen (TSCG) ne soit pas ratifié Jeudi 28 juin 2012 | POI | Commentaires Fermés
Déclaration de la Commission exécutive confédérale dela CGT-FO du 28 juin 2012
Face à une crise du système capitaliste qui s'enracine et s'aggrave, alors que se tient un sommet européen il est indispensable de remettre en cause les traités qui depuis une vingtaine d'années ont ancré l'Europe dans le libéralisme économique, au mépris du progrès et des droits sociaux.
La Commission exécutive confirme, en particulier, la ferme opposition de Force Ouvrière au MES (Mécanisme européen de stabilité) et au TSCG (Traité de stabilité de coopération et de gouvernance).
Au plan national, déterminée à lutter contre le chômage et la précarité, la Commission exécutive réaffirme les revendications prioritaires de Force Ouvrière:
- Augmentation du pouvoir d'achat des salaires, retraites, pensions, allocations et minima sociaux ; De ce point de vue, l'augmentation récente du SMIC est très loin de répondre aux revendications (5% étaient demandés par FO pour parvenir progressivement à un SMIC à hauteur de 80% du salaire médian);
- Préservation et défense du service public républicain nécessitant dans l'immédiat l'arrêt de la RGPP;
- Préservation des systèmes et régimes de protection sociale collective avec reconquête des droits, notamment en matière de retraite et opposition à toute réforme dite systémique;
- Rétablissement de mécanismes de cessation anticipée d'activité;
- Mise en place d'une réelle stratégie industrielle de la part de l'État, tant par la mise sur pied rapide de la Banque Nationale pour l'Industrie que par l'utilisation active des participations de l'État.
Dans cette logique la Commission exécutive confirme la détermination de Force Ouvrière à combattre toute politique d'austérité, socialement, économiquement et démocratiquement suicidaire.
Paris, le 28 juin 2012
Adoptée à l'unanimité
jeudi 28 juin 2012
Europe,,un sommet contre les peuples et la démocratie
mercredi 27 juin 2012
Les hôpitaux publics se rebellent contre les Agences régionales se santé ( lu sur le site national du POI )
Les hôpitaux publics se rebellent contre les Agences régionales se santé
La fédération hospitalière de France (FHF) a demandé lundi un moratoire sur les programmes régionaux de santé (PRS), qui fixent les principes et priorités en matière de santé pour les hôpitaux publics dans chaque région. Depuis la loi HPST (Hôpital Patients Santé Territoires) de 2009, ce sont les agences régionales de santé (ARS) qui sont chargées d’élaborer ces programmes.
La FHF, qui tient le rôle de porte-parole des hôpitaux publics, juge que ces PRS remettent en cause « l’égal accès aux soins », et qu’ils procèdent d’une « insuffisante réflexion stratégique en ce qui concerne la prise en compte de la démographie médicale ». Un responsable de la fédération a ainsi expliqué que « le nombre de médecins diminue mais on n’en tient pas compte, et nous craignons des fuites de médecins vers le privé ».
La FHF a demandé à la ministre de la Santé, Marisol Touraine, de geler les programmes par un moratoire « tant sur la mise en œuvre des PRS que sur leur déclinaison en contrats d’objectifs et de moyens s’imposant aux seuls hôpitaux publics ».
Considérant que la « fixation arbitraire de limites à l’activité des établissements peut mettre en cause les conditions de l’égal accès aux soins pour les patients », la FHF demande qu’elles « s’appliquent également aux établissements privés : pourquoi imposer des limites à l’hôpital alors que la clinique n’en a pas ? ».
Dans l’attente de la réponse, la FHF demande à ses adhérents de ne plus signer de contrats d’objectifs et de moyens avec les ARS.
Un tract du comité POI de Saint Denis fait état du combat contres les suppression d’emplois à l’hôpital Delafontaine résultant de la diminution du budget programmée par l’ARS:
“……Certes l’Agence Régionale de Santé annonce le dégel de 950 000 € .Mais la menace de suppression des 40 postes, avec ses conséquences dramatiques pour le personnel et la population n’est pas levée à ce jour.
Les personnels de l’hôpital, les malades, la population ne peuvent accepter que leur santé soit mise en danger, leurs emplois supprimés au nom d’une politique d’austérité imposée par l’Union Européenne pour rembourser la dette qui n’est pas la leur. Cette politique a été rejetée par la grande majorité de la population de Saint-Denis, lors des dernières élections.
Entre le 8 juin et le 18 juin un changement de Président est intervenu, une nouvelle majorité a été élue. Monsieur le Maire est membre de cette nouvelle majorité qui a le pouvoir d’arrêter les suppressions de postes.
Monsieur Paillard, Maire de Saint-Denis, est président du Conseil de surveillance de l’hôpital. A ce titre, il peut également proposer que le Conseil de surveillance décide immédiatement de maintenir les 40 postes et que le Conseil Municipal du 28 juin adopte un vœu en ce sens.
Le peuple n’a pas rejeté Mr Sarkozy et sa politique d’austérité pour que 40 postes soit supprimés à l’hôpital Delafontaine au détriment de la santé de population, des conditions de travail des personnels, et de l’emploi.
Maintien des 40 postes à l’hôpital Delafontaine !”
mardi 26 juin 2012
Solidarité avec le LKP,pour l’arrêt immédiat de la répression antisyndicale en Guadeloupe
Lettre du Cicr au Garde des Seaux pour l’arrêt immédiat de la répression antisyndicale en Guadeloupe
Cicr Comité International contre la répression (pour la défense des droits syndicaux et politiques)
Aucune réaction pour le moment !
Madame Christiane TAUBIRA
Ministre de la Justice
13, place Vendôme
75001 PARIS
Paris, le 5 juin 2012
Madame le Ministre,
Notre comité pour la défense des droits syndicaux et politiques attire votre attention sur la situation extrêmement préoccupante qui se développe depuis plusieurs années en Guadeloupe et qui n’a cessé jusqu’à aujourd’hui de s’aggraver.
Nous avons alerté votre prédécesseur à plusieurs reprises au cours des deux dernières années par des courriers circonstanciés, concernant notamment les procès en cascade dont sont victimes les militants, responsables syndicaux particulièrement s’agissant de ceux de l’UGTG. Malgré notre insistance et la gravité des faits rapportés et vérifiables par tous et, bien entendu, par le ministre de la justice, ces courriers sont restés, malheureusement, sans réponse bien qu’ils aient été enregistrés par les services de votre ministère..
Cette situation est si inquiétante — il s’agit d’une marche à la criminalisation de l’activité syndicale — qu’elle a ému et indigné un très grand nombre de syndicalistes de l’hexagone. Cinq cents d’entre eux ont été conduits à protester publiquement aux mois de mars et d’avril 2012 afin que cesse cette répression anti-syndicale contraire aux conventions de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) dont la France est signataire et pour que soient abandonnées les poursuites et que soient levées les sanctions à l’encontre des syndicalistes.
Madame le Ministre,
Avant d’être nommée aux fonctions de Garde des Sceaux, vous avez manifesté un attachement à l’exercice des libertés syndicales, tout particulièrement à l’occasion du grand mouvement de grève qui a mobilisé la Guadeloupe, il y a deux ans.
Eu égard au caractère urgent de notre démarche, nous espérons que vous ferez droit à notre demande d’entrevue, demande soutenue par des centaines de syndicalistes du pays, de toutes opinions attachés comme nous au libre exercice du droit syndical et des libertés individuelles.
Nous sommes persuadés, compte tenu des hautes fonctions qui sont les vôtres aujourd’hui, que vous aurez à cœur que s’arrêtent les poursuites engagées contre des militants injustement frappés par cette répression. Nous vous prions d’agréer, Madame le Ministre, l’expression de notre haute considération.
Jean-Jacques MARIE, Gérard BAUVERT, président, historien secrétaire, journaliste
Maître Hélène RUBINSTEIN-CARRERA, Alain SERRE, avocate honoraire syndicaliste
CICR : 28 rue des Petites Ecuries 75010 PARIS - Tél : 06 84 23 58 43
Publié par la Rédaction le samedi 16 juin 2012
Le TSCG un projet de dicature ,ils le disent eux mêmest
lundi 25 juin 2012
L'Enfer du TSCG et les pavés des bonnes intentions de François Hollande
Eugène Delacroix ,le massacre de Chios |
dimanche 24 juin 2012
Grèce ,la monstrueuse parade
vendredi 22 juin 2012
Le plus puissant syndicat allemand en appelle aux députés contre la ratification du nouveau traité européen
Le plus puissant syndicat allemand en appelle aux députés contre la ratification du nouveau traité européen
Plus que jamais ,soutien au peuple grec contre le mémorandum
Air France promet des licenciements secs si les syndicats ne signent pas le plan d'économies,
Air France promet des licenciements secs si les syndicats ne signent pas le plan d'économies,voici résumé dans le titre du journal patronal La Tribune l'odieux chantage fait par la direction d'Air France aux travailleurs et aux organisations syndicales.
Comme le berger répond à la bergère,la CFDT vient de donner son accord à ce plan.
«La direction dit s'engager à ce qu'il n'y ait pas de départs contraints d'ici fin 2013 si on signe les conventions collectives. Cela ne nous satisfait pas. Nous demandons un engagement formel sur la totalité du plan», soit 2015, a réagi Michel Salomon, délégué CFDT, soulignant qu'il y avait déjà eu un plan de départs volontaires en 2009. «On est dans une période de gain de productivité des gains, c'est très lourd. Si, en échange, on n'a pas de garanties, ça va être difficile d'avoir la signature des syndicats», a-t-il prévenu. Le Parisien
Comment peut-on demander un engagement sur un plan qui prévoit la destruction de plus de 5000 emplois ?
Comment comprendre la position du ministre Sapin rapportée par le Parisien
le ministre du Travail Michel Sapin a affirmé jeudi que l'Etat «encourage» le dialogue social à Air France pour que la compagnie puisse s'adapter et éviter que cette «grande société» ne «capote», un risque, évoqué, selon lui, par la direction. «Il faut maintenir une grande compagnie française mondiale qu'est Air France», a-t-il ajouté sur Europe 1. Selon Michel Sapin, «pour arriver à cette adaptation, il y a un dialogue social au sein de l'entreprise. Je ne sais pas si ce dialogue social aboutira, à lui tout seul, mais ça passe par la discussion entre la direction de l'entreprise et les organisations de salariés».
«Aujourd'hui l'Etat encourage ce dialogue qui devrait permettre, je l'espère, que l'entreprise retrouve l'équilibre financier» sans être «dans des plans de licenciements secs, avec des gens mis à la rue. Ce n'est pas la question qui se pose ici», a-t-il dit. «Il faut s'adapter dans le dialogue», a insisté le ministre.
C'est donc cela le dialogue social selon le ministre,associer les syndicats à l' 'adaptation ' de l' entreprise,c'est cela que les travailleurs devraient accepter ,5000 suppressions d'emploi,des milliers de famille jetées dans la précarité pour que l' 'entreprise retrouve son équilibre financier '
Ce qui est à l'ordre du jour ,ce qui doit être discuté,c'est le rejet du plan de la direction,le combat commun de toutes les organisations,avec le soutien de la population et des élus pour le maintien de tous les emplois,
à suivre ...