samedi 30 juin 2012

Le changement c'est maintenant ,c'est le basculement vers la barbarie du TSCG


Depuis des mois maintenant le POI méne campagne contre la ratification du TSCG ,on nous a répondu d'abord par le silence ,l'occultation totale au point de se demander si ce traité n'avait jamais existé.
D'autres nous ont dit qu'il suffirait de chasser Sarkozy,qu'une nouvelle majorité politique allait ouvrir la voie du changement,que jamais Hollande ne signerait sans avoir obtenu de garanties sur la croissance


Depuis hier ,nous avons les 2 ,la 'croissance ',c'est à dire de nouveau des milliards par centaines pour les banques,l'annonce de la poursuite des réformes structurelles,la promesse de nouveaux sacrifices .
Et enfin ,ce Traité ,intact ,comme au premier jour ,dont aucune ligne n'a été modifiée,soumis à la ratification,on nous avait annoncé le changement ,mais pas qu'il prendrait la forme d'un basculement vers la barbarie
Chaque député ,chacun de eux que des millions ont élus pour en finir avec la politique de Merkel et Sarkozy ,chaque parti se réclamant du mouvement ouvrier est devant ce choix de refuser de voter ce traité ou d'engager par son vote la guerre sociale contre tout un peuple.
Ce Vendredi 29 Juin,les députés du SPD et des Verts ont voté avec Merkel et la CDU 
Ils ont voté contre leur peuple ,contre leurs militants contre les organisations syndicales
Ils ont voté comme le PASOK qui a accepté de participer à un gouvernement de la honte ,un gouvernement d'humiliation de la Grèce,un gouvernement de collaboration avec l'occupation du pays par la Troïka
Tout commence aujourd'hui en France et en Europe..

un discours qui prend tout son sens aujourd'hui



vendredi 29 juin 2012

Les prises de position se multiplient en France et en Europe contre la ratification du TSCG

Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, a adressé hier une lettre ouverte au président de la République pour s’opposer à la ratification du Traité européen signé le 2 mars.

Pierre Laurent souligne, que le « pacte de croissance » que François Hollande veut adjoindre au TSCG « ne figurerait que dans un protocole annexé aux conclusions du Sommet ». Il n’aurait donc « aucune valeur de contrainte et sa portée réelle serait en tout point contredite par les mesures imposées par le Pacte budgétaire ».

« Je vous le demande par conséquent, conclut Pierre Laurent, : ne signez pas les conclusions du sommet si elles devaient en rester là ». « Sinon, ajoute-t-il, vous le savez, nous ne ratifierons pas ce texte. Nous appellerons tous les parlementaires de gauche à en faire de même. Nous inviterons les Français à manifester leur opposition à une ratification contraire à votre propre engagement de renégociation ».

Déclaration de la Commission exécutive confédérale FO du 28 juin 2012

Alors que va se tenir une conférence sociale les 9 et 10 juillet 2012, la Commission exécutive rappelle l'opposition de Force Ouvrière à toute constitutionnalisation de la «démocratie sociale», qui serait attentatoire à la liberté syndicale et à la liberté de négociation.
Face à une crise du système capitaliste qui s'enracine et s'aggrave, alors que se tient un sommet européen il est indispensable de remettre en cause les traités qui depuis une vingtaine d'années ont ancré l'Europe dans le libéralisme économique, au mépris du progrès et des droits sociaux.
La Commission exécutive confirme, en particulier, la ferme opposition de Force Ouvrière au MES (Mécanisme européen de stabilité) et au TSCG (Traité de stabilité de coopération et de gouvernance).
Au plan national, déterminée à lutter contre le chômage et la précarité, la Commission exécutive réaffirme les revendications prioritaires de Force Ouvrière:
- Augmentation du pouvoir d'achat des salaires, retraites, pensions, allocations et minima sociaux ; De ce point de vue, l'augmentation récente du SMIC est très loin de répondre aux revendications (5% étaient demandés par FO pour parvenir progressivement à un SMIC à hauteur de 80% du salaire médian);
- Préservation et défense du service public républicain nécessitant dans l'immédiat l'arrêt de la RGPP;
- Préservation des systèmes et régimes de protection sociale collective avec reconquête des droits, notamment en matière de retraite et opposition à toute réforme dite systémique;
- Rétablissement de mécanismes de cessation anticipée d'activité;
- Mise en place d'une réelle stratégie industrielle de la part de l'État, tant par la mise sur pied rapide de la Banque Nationale pour l'Industrie que par l'utilisation active des participations de l'État.
Dans cette logique la Commission exécutive confirme la détermination de Force Ouvrière à combattre toute politique d'austérité, socialement, économiquement et démocratiquement suicidaire.
Paris, le 28 juin 2012
Adoptée à l'unanimité

A tous les élus du parlement fédéral d’Allemagne (Bundestag)

Frank Bsirke, président de l’Administration fédérale de Ver.di, syndicat des fonctionnaires, s'adresse à tous les députés :

Votez NON au Traité sur la stabilité la coordination et la gouvernance (TSCG)

Traité fiscal ou TSCG

Madame, Monsieur,

Le Mécanisme Européen de Stabilité (MES) et le Traité pour la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance dans l’Union Economique et Monétaire (TSCG) du 2 mars 2012 (également connu sous le nom de « Traité fiscal ») doivent être bientôt débattus par les deux chambres du Parlement (Bundestag et Bundesrat).

Le syndicat unifié des fonctionnaires Ver.di considère que ce Traité fiscal représente un instrument particulièrement dangereux d’affaiblissement de la démocratie, qu’il porte atteinte à l’économie et qu’il entraîne des conséquences sociales insupportables.

Nous vous demandons de ne pas voter pour ce Traité Fiscal. Dans le texte joint, nous expliquons les raisons qui nous amènent à vous recommander de voter en ce sens.

Vous priant de bien vouloir agréer nos salutations.

De son côté le Parti ouvrier indépendant à adresser une lettre aux partis  qui se termine par ces termes ,

Il y a urgence. Au-delà du Conseil européen des 28 et 29 juin, le calendrier va se préciser. S’engager sur la voie de la 

ratification serait tourner le dos aux aspirations de la majorité, ce serait se rendre prisonniers d’un carcan qui s’oppose 

à toute possibilité de défendre les intérêts du peuple. En revanche, nous savons que l’unité réalisée entre toutes les 

forces attachées à s’y opposer peut conduire à empêcher ce véritable coup porté à la démocratie, à la souveraineté et 

aux droits ouvriers et démocratiques. 

Rien n’est joué. Nous voyons déjà en Allemagne le président du puissant syndicat Ver.di et celui du syndicat des 

enseignants s’adresser aux députés du Bundestag pour leur dire : ne ratifiez pas ce traité. Nous enregistrons dans 

notre propre pays les nombreuses positions qui vont dans ce sens. Nous voyons, dans toute l’Europe, de la Grèce à 

l’Espagne, les mobilisations des travailleurs. L’ancien président de la République portugaise, Mario Soares, n’a-t-il pas 

lui-même déclaré : « Aucun député socialiste, aucun socialiste ne peut ratifier cela ! » ? 

Rien n’est joué. Tout est possible. Unissons nos forces pour empêcher la ratification du traité TSCG. Nous vous 

proposons de nous rencontrer au plus vite pour en débattre.

Le Parti Communiste écrit à Hollande pour que le Traité européen (TSCG) ne soit pas ratifié Jeudi 28 juin 2012 | POI | Commentaires Fermés


Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, a adressé hier une lettre ouverte au président de la République pour s’opposer à la ratification du Traité européen signé le 2 mars. À la veille du Conseil Européen réuni aujourd’hui et demain à Bruxelles, il souligne que « le maintien en l’état du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) serait un nouveau déni de démocratie ».L'Union européenne contestée
Cette prise de position intervient alors que les initiatives contre la ratification du TSCG se multiplient. La dernière en date est la lettre adressée par le POI à François Hollande pour lui faire part des 60 000 signatures de citoyens qui exigent que le Traité ne soit pas ratifié et pour lui demander de le recevoir pour lui en exposer les raisons.
Pierre Laurent souligne, quant à lui, que le « pacte de croissance » que François Hollande veut adjoindre au TSCG « ne figurerait que dans un protocole annexé aux conclusions du Sommet ». Il n’aurait donc « aucune valeur de contrainte et sa portée réelle serait en tout point contredite par les mesures imposées par le Pacte budgétaire ».
« Je vous le demande par conséquent, conclut Pierre Laurent, : ne signez pas les conclusions du sommet si elles devaient en rester là ». « Sinon, ajoute-t-il, vous le savez, nous ne ratifierons pas ce texte. Nous appellerons tous les parlementaires de gauche à en faire de même. Nous inviterons les Français à manifester leur opposition à une ratification contraire à votre propre engagement de renégociation ».

Déclaration de la Commission exécutive confédérale dela CGT-FO du 28 juin 2012


Déclaration de la Commission exécutive confédérale du 28 juin 2012
Alors que va se tenir une conférence sociale les 9 et 10 juillet 2012, la Commission exécutive rappelle l'opposition de Force Ouvrière à toute constitutionnalisation de la «démocratie sociale», qui serait attentatoire à la liberté syndicale et à la liberté de négociation.

Face à une crise du système capitaliste qui s'enracine et s'aggrave, alors que se tient un sommet européen il est indispensable de remettre en cause les traités qui depuis une vingtaine d'années ont ancré l'Europe dans le libéralisme économique, au mépris du progrès et des droits sociaux.

La Commission exécutive confirme, en particulier, la ferme opposition de Force Ouvrière au MES (Mécanisme européen de stabilité) et au TSCG (Traité de stabilité de coopération et de gouvernance).

Au plan national, déterminée à lutter contre le chômage et la précarité, la Commission exécutive réaffirme les revendications prioritaires de Force Ouvrière:

- Augmentation du pouvoir d'achat des salaires, retraites, pensions, allocations et minima sociaux ; De ce point de vue, l'augmentation récente du SMIC est très loin de répondre aux revendications (5% étaient demandés par FO pour parvenir progressivement à un SMIC à hauteur de 80% du salaire médian);

- Préservation et défense du service public républicain nécessitant dans l'immédiat l'arrêt de la RGPP;

- Préservation des systèmes et régimes de protection sociale collective avec reconquête des droits, notamment en matière de retraite et opposition à toute réforme dite systémique;

- Rétablissement de mécanismes de cessation anticipée d'activité;

- Mise en place d'une réelle stratégie industrielle de la part de l'État, tant par la mise sur pied rapide de la Banque Nationale pour l'Industrie que par l'utilisation active des participations de l'État.

Dans cette logique la Commission exécutive confirme la détermination de Force Ouvrière à combattre toute politique d'austérité, socialement, économiquement et démocratiquement suicidaire.

Paris, le 28 juin 2012

Adoptée à l'unanimité

jeudi 28 juin 2012

Europe,,un sommet contre les peuples et la démocratie



L’Italie s'enfonce dans un gouffre économique,"Nous sommes dans les abysses,,.Nous ne sommes pas en guerre, mais les dégâts économiques infligés jusqu'à présent sont du niveau de ceux d'un conflit.".
.Celui qui fait cette déclaration n'est pas un dangereux gauchiste ,mais Luca Paolazzi, analyste en chef de Confindustria.,c'est à dire la principale organisation patronale italienne ;
C'est en fait toute l 'Europe qui n'est plus qu'un champ de ruines ,un continent dévasté et au bord de l'effondrement,c'est dans cette situation que le sort de l'Europe se joue à Bruxelles.
L''euphorie de la victoire contre Sarkozy avait duré quelques heures ,après on nous amusé et promené et même promis une loi mettant fin à la prostitution,s'ils en ont le temps nos ministres vont sans doute adopter des lois contre le crime ,le vol de mobylettes, .
On nous a tenu tenu en haleine avec des fables sur la croissance ou la montée de la recrudescence et même obtenu d'Obama , et Merkel quelques mots gentils sur le sort des malheureux,mais voilà pourtant que les choses sérieuses commencent ,les plans sociaux à Air France ou PSA ,les coupes budgétaires et l'annonce des sacrifices à venir .
Pour une fois ,les journalistes du Figaro mettent les pieds dans le plat comme si le temps des ronds de jambes et des tergiversations était passé
Très concrètement, la question de la ratification du traité de discipline budgétaire va désormais se poser. Le texte, discuté l'automne dernier entre 26 pays de l'Union, est en suspens depuis la présidentielle.
Il est en suspens ,mais apparemment il ne peut plus le rester,on sent à la fois de l'impatience et de l’inquiétude sous la plume de nos journalistes
Certes, il devait obtenir un accord sur un «pacte de croissance». Mais il reste la perspective d'un «approfondissement» de l'Union européenne qu'il n'excluait plus avant le sommet… Une idée qu'il va devoir imposer à sa majorité.,
Ce que le journaliste appelle avec délicatesse une 'idée ' est en fait un plan d'une brutalité telle qu'elle mettrait en cause tous les rapports sociaux dans ce pays et la majorité à qui va falloir l'imposer n'est rien rien que les millions qui ont chassé Sarkozy pour justement en finir avec cette politique
On comprend que chacun est obligé de tortiller et d'épuiser toutes les circonvolutions possibles pour annoncer au bon peuple que ce gouvernement qu'il a élu va désormais gouverner contre lui
«Si nous obtenons les éléments qui font le volet croissance, nous pouvons imaginer ouvrir la discussion sur la ratification d'un dispositif comportant une discipline budgétaire», explique le ministre délégué aux Affaires européennes, Bernard Cazeneuve.
«Nous ne sommes pas choqués qu'il y ait un lien entre ce que nous faisons budgétairement et les autorités européennes», ajoute Cazeneuve. Tout le problème, pour François Hollande, est d'expliquer cette évolution au sein de son camp. «
M Cazeneuve n'est pas choqué par un traité qui instaurerait la mise sous tutelle de tous les gouvernements européens ,mais il comprend la difficulté d'expliquer cette évolution au sein de son camp,surtout si cette 'difficulté prend la forme d'une révolte de tous les peuples d'Europe contre ce maudit traité
Il n'y en a qu'un qui ait l'air vraiment content,,«C'est une querelle de symbole», pense le député de Paris Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du PS aux questions internationales
Si c'est juste une querelle de symboles ,lui a a choisi le sien tout comme il avait choisi celui de la destruction de la Libye sous les bombes de l'OTAN ,tout comme il soutient aujourd'hui une intervention armée ,humanitaire bien sur contre la Syrie,
Au sein du Parti socialiste ,d'autres voix s'élèvent,comme elles s'élèvent dans le Front de gauche,comme elles s'élèvent dans les syndicats et toutes les organisations ouvrières
Dans le contexte économique actuel, «vouloir respecter à tout prix le calendrier de réduction des déficits, imposé par la Commission, signifie le choix de la rigueur que nous avons combattu au cours de la campagne», écrit le député européen Liem Hoang Ngoc dans une lettre aux militants. Il appelle, sans précision, «à refuser le traité d'austérité». La fronde, à l'Assemblée, arrivera probablement du Parti de gauche et du Parti communiste, sur une ligne strictement eurosceptique.
La fronde dont parle le journaliste du Figaro,elle est en train de se lever dans toute l'Europe et elle va prendre une ampleur nouvelle avec le vote et la ratification du Traité
Ce ne sont pas seulement des majorités parlementaires qui seront chancelantes ,mais les gouvernements eux mêmes qui risquent d'être emportés
En Allemagne même ,le parti de Mme Merkel vient de subir une défaite électorale écrasante,le Président de la République a du suspendre la procédure de ratification du Traité et surtout les plus puissantes organisations syndicales ,les unes après les autres prennent position contre la ratification ,en appellent aux députés du SPD pour qu'ils refusent la ratification
Qui l'emportera? Nul ne le sait ,mais les naufrageurs de la civilisation européenne sont prévenus,il y aura combat et ce combat se mènera à l'échelle de toute l'Europe et ce combat sera le moment de vérité pour tous les partis et toutes les organisations,parce que chacun devra choisir entre la défense de la civilisation ou le basculement dans la barbarie

mercredi 27 juin 2012

Les hôpitaux publics se rebellent contre les Agences régionales se santé ( lu sur le site national du POI )

Les hôpitaux publics se rebellent contre les Agences régionales se santé

s'informerLa fédération hospitalière de France (FHF) a demandé lundi un moratoire sur les programmes régionaux de santé (PRS), qui fixent les principes et priorités en matière de santé pour les hôpitaux publics dans chaque région. Depuis la loi HPST (Hôpital Patients Santé Territoires) de 2009, ce sont les agences régionales de santé (ARS) qui sont chargées d’élaborer ces programmes.restriction des soins

La FHF, qui tient le rôle de porte-parole des hôpitaux publics, juge que ces PRS remettent en cause « l’égal accès aux soins », et qu’ils procèdent d’une « insuffisante réflexion stratégique en ce qui concerne la prise en compte de la démographie médicale ». Un responsable de la fédération a ainsi expliqué que « le nombre de médecins diminue mais on n’en tient pas compte, et nous craignons des fuites de médecins vers le privé ».

La FHF a demandé à la ministre de la Santé, Marisol Touraine, de geler les programmes par un moratoire « tant sur la mise en œuvre des PRS que sur leur déclinaison en contrats d’objectifs et de moyens s’imposant aux seuls hôpitaux publics ».

Considérant que la « fixation arbitraire de limites à l’activité des établissements peut mettre en cause les conditions de l’égal accès aux soins pour les patients », la FHF demande qu’elles « s’appliquent également aux établissements privés : pourquoi imposer des limites à l’hôpital alors que la clinique n’en a pas ? ».

Dans l’attente de la réponse, la FHF demande à ses adhérents de ne plus signer de contrats d’objectifs et de moyens avec les ARS.

Un tract du comité POI de Saint Denis fait état du combat contres les suppression d’emplois à l’hôpital Delafontaine résultant de la diminution du budget programmée par l’ARS:

“……Certes l’Agence Régionale de Santé annonce le dégel  de 950 000 € .Mais la menace de suppression des 40 postes, avec ses conséquences dramatiques pour le personnel et la population n’est pas levée  à ce jour.

Les personnels de l’hôpital,  les malades, la population ne peuvent accepter que leur santé soit mise en danger, leurs emplois  supprimés  au nom  d’une politique d’austérité imposée par l’Union Européenne  pour rembourser la  dette qui n’est pas la leur. Cette politique a été rejetée par la grande majorité de la population de Saint-Denis, lors des dernières élections.

Entre le 8 juin  et le 18 juin un changement de Président est intervenu, une nouvelle majorité a été élue.  Monsieur le Maire est membre de cette nouvelle majorité  qui a le pouvoir d’arrêter  les suppressions de postes.

Monsieur Paillard, Maire de Saint-Denis, est président du Conseil de surveillance de l’hôpital. A ce titre, il peut également proposer que  le Conseil de surveillance décide immédiatement de maintenir les 40 postes et que le Conseil Municipal du 28  juin adopte un vœu en ce sens.

Le peuple n’a pas rejeté  Mr Sarkozy  et sa politique d’austérité pour que 40  postes soit supprimés à l’hôpital  Delafontaine au détriment de la santé de population, des conditions de travail des personnels, et de l’emploi.

Maintien des 40 postes  à l’hôpital Delafontaine !”

mardi 26 juin 2012

Solidarité avec le LKP,pour l’arrêt immédiat de la répression antisyndicale en Guadeloupe

Lettre du Cicr au Garde des Seaux pour l’arrêt immédiat de la répression antisyndicale en Guadeloupe

Afficher une version imprimable de cet article Enregistrer au format PDF envoyer l article par mail

Cicr Comité International contre la répression (pour la défense des droits syndicaux et politiques)


Aucune réaction pour le moment !

Madame Christiane TAUBIRA

Ministre de la Justice

13, place Vendôme

75001 PARIS

Paris, le 5 juin 2012

Madame le Ministre,

Notre comité pour la défense des droits syndicaux et politiques attire votre attention sur la situation extrêmement préoccupante qui se développe depuis plusieurs années en Guadeloupe et qui n’a cessé jusqu’à aujourd’hui de s’aggraver.

Nous avons alerté votre prédécesseur à plusieurs reprises au cours des deux dernières années par des courriers circonstanciés, concernant notamment les procès en cascade dont sont victimes les militants, responsables syndicaux particulièrement s’agissant de ceux de l’UGTG. Malgré notre insistance et la gravité des faits rapportés et vérifiables par tous et, bien entendu, par le ministre de la justice, ces courriers sont restés, malheureusement, sans réponse bien qu’ils aient été enregistrés par les services de votre ministère..

Cette situation est si inquiétante — il s’agit d’une marche à la criminalisation de l’activité syndicale — qu’elle a ému et indigné un très grand nombre de syndicalistes de l’hexagone. Cinq cents d’entre eux ont été conduits à protester publiquement aux mois de mars et d’avril 2012 afin que cesse cette répression anti-syndicale contraire aux conventions de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) dont la France est signataire et pour que soient abandonnées les poursuites et que soient levées les sanctions à l’encontre des syndicalistes.

Madame le Ministre,

Avant d’être nommée aux fonctions de Garde des Sceaux, vous avez manifesté un attachement à l’exercice des libertés syndicales, tout particulièrement à l’occasion du grand mouvement de grève qui a mobilisé la Guadeloupe, il y a deux ans.

Eu égard au caractère urgent de notre démarche, nous espérons que vous ferez droit à notre demande d’entrevue, demande soutenue par des centaines de syndicalistes du pays, de toutes opinions attachés comme nous au libre exercice du droit syndical et des libertés individuelles.

Nous sommes persuadés, compte tenu des hautes fonctions qui sont les vôtres aujourd’hui, que vous aurez à cœur que s’arrêtent les poursuites engagées contre des militants injustement frappés par cette répression. Nous vous prions d’agréer, Madame le Ministre, l’expression de notre haute considération.

Jean-Jacques MARIE, Gérard BAUVERT, président, historien secrétaire, journaliste

Maître Hélène RUBINSTEIN-CARRERA, Alain SERRE, avocate honoraire syndicaliste

CICR : 28 rue des Petites Ecuries 75010 PARIS - Tél : 06 84 23 58 43

Publié par la Rédaction le samedi 16 juin 2012

Elie DOMOTA ,meeting international le 13 Juin, Paris

Le TSCG un projet de dicature ,ils le disent eux mêmest


 -- L'union budgétaire sera au centre des débats au sommet européen de jeudi et vendredi... Selon la presse économique du jour, les autorités européennes projettent ainsi d'accroître nettement leur contrôle sur les budgets nationaux dès l'automne prochain.
Selon ce projet, dévoilé ce matin par le 'Financial Times' et 'le Figaro', l'Union Européenne serait autorisée à réviser les budgets non conformes et à sanctionner les Etat récalcitrants... Ces dispositions, rédigées par Herman Van Rompuy, le président du conseil européen, José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, Mario Draghi, le président de la BCE et Jean-Claude Juncker, le président de l'Eurogroupe, seraient inclues dans le projet de projet de création d'union bancaire et politique qui sera soumis au pays européens lors du sommet de Bruxelles.
Le texte irait ainsi beaucoup plus loin que le simple "droit de regard" de Bruxelles établi depuis 2011 sur les budgets des pays membres, avant leur adoption par les Parlements nationaux. Il est prévu cette fois que la Commission européenne puisse faire des "propositions" d'ajustements aux pays qui dérogeraient à leurs engagements en matière budgétaire. 'Le Figaro' précise que la commission pourra demander la révision du budget "dans un délai de quinze jours", puis, pendant la discussion au Parlement, "elle regardera chaque amendement et pourra donner son avis"... De plus, Bruxelles verrait ses moyens de sanction accrus, sous la forme d'amendes très élevées, pouvant atteindre 0,2% à 0,5% du PIB.
Cette main de fer imposée aux finances publiques nationales va dans le sens des prises de position de l'Allemagne, pour laquelle l'union fiscale et politique est une priorité absolue pour régler la crise actuelle, et constitue le préalable à toute mutualisation de la dette européenne... En revanche, la proposition pourrait faire grincer des dents à d'autres pays, notamment en France, où la question de la souveraineté nationale ne manquera pas d'être soulevée et divise fortement la gauche au pouvoir depuis mai..
Le plus  amusant dans cet article  c'est que les journalistes de Boursier.com et du Figaro nous présentent comme un scoop ce qui est écrit noir sur blanc dans le TSCG et connu de tous depuis des mois;
N'importe qui  en lisant des clauses aussi  ignominieuses ne peut que se prononcer pour le rejet d'un tel traité qui n'est rien de moins  qu'une tentative  de renversement de la démocratie en Europe.

lundi 25 juin 2012

L'Enfer du TSCG et les pavés des bonnes intentions de François Hollande


Ainsi donc toute chose arrivant à son terme,le 28 ET 29 Juin le sommet européen aura à son ordre du jour la ratification du TSCG.
Ce traité dont la presse commence à peine à oser évoquer le nom a fait l'objet d'une telle occultation que l'on ose à peine se demander ce qu'il peut contenir de si épouvantable pour que les peuples d' Europe soient ainsi maintenus dans l'ignorance de son contenu .
François Hollande l'avait dit avec force moulinets et hochements de menton,Merkel allait voir ce qu'elle allait voir,pas de nouveau traité sans une clause de croissance.
Les jours et les mois ont passé et quelques tartes à la crème lancées,qui toutes avaient en commun de laisser intact le fameux traité et d'avoir été gentiment repoussées .
Le G 20 ,dans son immense bonté accouchait d'une déclaration sur la 'croissance ' qui au mieux n'aurait pu être qu'une vague promesse ,mais dont le Président Obama a donné le contenu ,poursuite des réformes structurelles ,allègement des coûts du travail,réduction des déficits;;;toutes mesures justement incluses dans le TSCG.
Hollande criait victoire et quelques commentateurs serviles faisaient semblant d' y croire et le TSCG ,comme le canard de Robert Lamoureux était toujours vivant,

En Allemagne ,l' affaire semblait acquise,les groupes parlementaires des Verts et du SPD avaient donné leur accord pour la ratification du traité,les uns trahissant les travailleurs allemands et les autres les canards sauvages dont je ne vois pas ce qu'ils ont a gagner à cette ratification .,
En échange de ce vote,nos députés socialistes et écologistes de marché avaient demandé comme plat de lentilles la taxe sur les produits financiers,mesure dérisoire qu'ils n'ont même pas obtenue,ce qui arrache ce cri de désespoir et d’inquiétude à un représentant des Verts mondialisés
"Quiconque tente de jouer des tours risque de faire échouer le pacte budgétaire", a mis en garde Volker Beck, haut responsable des Verts.
Ce monsieur n'est inquiet ni pour les salades ,ni pour la survie des gorilles de Bornéo ,il tremble et transpire pour l'avenir du pacte budgétaire et surtout sur sa capacité à l'imposer aux travailleurs allemands
Inquiétude pas tout à fait infondée puisque 2 des principaux syndicats allemands VER.DI et le syndicat des enseignants viennent de se prononcer contre la ratification du nouveau traité européen

L'inquiétude de ce député Vert allemand est en fait celle des classes dirigeantes de toute l'Europe,les peuples sont si têtus et obstinés,la révolte gronde et menace dans toute l'Europe contre une politique qui étouffe tous les peuples et menace l'existence même des nations ,
Le Parti socialiste se retrouve donc à la croisée des chemins,Hollande en ratifiant ce traité mettrait fin à sa courte et fulgurante carrière de Président ,l'ensemble des pouvoirs qui constituent les attributs de la souveraineté seraient transférés à Bruxelles.
La plus infâme des dictatures se mettrait en place ,imposant la réduction des déficits publics,des économies de 80 à 90 milliards par an sur le budget de la Nation soit 1,5 le budget de l’Éducation Nationale,la mise sous tutelle de la la Troïka ...Peut-on imaginer plus funeste sort pour un pays?Peut-on imaginer que les partis socialistes d' Europe puissent devenir les fossoyeurs de la civilisation européenne ,les liquidateurs de toutes les conquêtes ouvrières ,des fondements de la démocratie,
Regardons vers la Grèce et toute l’ignominie et l'abaissement que représente la composition du nouveau gouvernement
Le banquier Vassilis Rapanos , un vieux routier de la gestion économique grecque, proche des socialistes, a été nommé jeudi au poste crucial de ministre des Finances du nouveau gouvernement grec, a indiqué le porte-parole Simos Kedikoglou.
M. Rapanos, 65 ans, sera assisté par Christos Staïkouras, 38 ans, conseiller économique du Premier ministre de droite, Antonis Samaras, nommé ministre-adjoint.
Le conservateur Dimitris Avramopoulos reçoit le portefeuille des Affaires Etrangères de ce gouvernement de coalition soutenu par la droite Nouvelle-Démocratie, les socialistes Pasok et la gauche modérée (Dimar).
La nouvelle équipe doit prêter serment à 16H00 GMT avant un premier conseil des ministres une heure plus tard, a précisé M. Kedikoglou. M. Rapanos, crédité par des médias grecs de se trouver à Luxembourg pour lé réunion de l'Eurogroupe prêtera serment ultérieurement, a-t-il ajouté.
Le portefeuille de la Réforme de l'administration, déterminant pour le grand chantier de modernisation et rationalisation de l'appareil d'Etat, est confié à une personnalité de gauche, Antonis Manitakis.
Comme le réclamaient les armateurs grecs, le cabinet, qui compte 16 ministres, une composition resserrée, inclut à nouveau un ministère de la Marine marchande, confié au conservateur Costas Mousouroulis.
Toute la pourriture du vieux monde dans un communiqué  de l'AFP, ,un banquier proche des socialistes....et de Goldman Sachs comme conseiller économique
La Réforme de l'Administration,c'est à dire la liquidation  de ce qui reste de services publics,la  rationalisation de l'appareil d'état,c'est à dire le licenciement de dizaines de milliers de fonctionnaires ...toute cette vilaine besogne confiée à une personnalité de gauche
Et pour finir ,un petit cadeau aux armateurs,un ministère de la Marine  marchande,confié à un conservateur,les socialistes n'étant là que pour frapper sur les pauvres
Mais regarder vers la Grèce c'est aussi regarder vers la coalition Syriza,vers les millions de travailleurs qui ont prolongé par leur vote les grèves générales et la révolte sociale qui ont balayé tout le pays,les grandes villes ouvrières et les quartiers populaires qui ont voté massivement pour chasser le mémorandum et la Troïka
Regarder vers la Grèce c'est aussi regarder vers ces milliers de militants et de syndicalistes du PASOK en révolte ouverte contre la politique de la direction de leurs partis ,comme le sont des milliers de militants ,de cadres et de dirigeants du PSOE ,du SPD et des grands partis socialistes d'Europe qui disent Non à la dictature du TSCG,Non à la ratification du Traité de la honte
Eugène Delacroix ,le massacre de Chios


dimanche 24 juin 2012

Grèce ,la monstrueuse parade



Le banquier Vassilis Rapanos , un vieux routier de la gestion économique grecque, proche des socialistes, a été nommé jeudi au poste crucial de ministre des Finances du nouveau gouvernement grec, a indiqué le porte-parole Simos Kedikoglou.

M. Rapanos, 65 ans, sera assisté par Christos Staïkouras, 38 ans, conseiller économique du Premier ministre de droite, Antonis Samaras, nommé ministre-adjoint.
Le conservateur Dimitris Avramopoulos reçoit le portefeuille des Affaires Etrangères de ce gouvernement de coalition soutenu par la droite Nouvelle-Démocratie, les socialistes Pasok et la gauche modérée (Dimar).
La nouvelle équipe doit prêter serment à 16H00 GMT avant un premier conseil des ministres une heure plus tard, a précisé M. Kedikoglou. M. Rapanos, crédité par des médias grecs de se trouver à Luxembourg pour lé réunion de l'Eurogroupe prêtera serment ultérieurement, a-t-il ajouté.
Le portefeuille de la Réforme de l'administration, déterminant pour le grand chantier de modernisation et rationalisation de l'appareil d'Etat, est confié à une personnalité de gauche, Antonis Manitakis.
Comme le réclamaient les armateurs grecs, le cabinet, qui compte 16 ministres, une composition resserrée, inclut à nouveau un ministère de la Marine marchande, confié au conservateur Costas Mousouroulis.
Toute la pourriture du vieux monde dans un communiqué afp,un banquier proche des socialistes....et de Goldman Sachs
La Réforme de l'Administration,c'est à dire la liquidation  de ce qui reste de services publics,la  rationalisation de l'appareil d'état,c'est à dire le licenciement de dizaines de milliers de fonctionnaires ...toute cette vilaine besogne confiée à une personnalité de gauche
Et pour finir ,un petit cadeau aux armateurs,un ministère de la Marine  marchande,confié à un conservateur,les socialistes n'étant là que pour frapper sur les pauvres
Combien de temps le PASOK  et ce DIMAR au titre hallucinant de gauche modérée pourront-ils maintenir leur alliance monstrueuse avec les partis  des armateurs et des capitalistes,combien de temps avant l'explosion sociale qui balayera  le mémorandum et rétablira la souveraineté du peuple grec,c'est la seule incertitude

vendredi 22 juin 2012

Le plus puissant syndicat allemand en appelle aux députés contre la ratification du nouveau traité européen


 


Dans une lettre aux députés du parlement allemand, le Bundestag, le 11 juin, Frank Bsirske, président du syndicat Ver.di (syndicat unifié des services, l’une des plus importantes organisations de la confédération des syndicale allemande) a dénoncé le traité pour la stabilité, la coopération et la gouvernance (TSCG). « Nous vous demandons, écrit-il, de ne pas voter pour le TSCG » qui « affaiblit la démocratie », est « nuisible pour l’économie et socialement insupportable ».
Le site de Ver.di explique que, « fin juin, le Bundestag se prononcera sur une nouvelle politique économique. De Rome à Madrid, au prétexte de la politique d’austérité, les responsables des États vont licencier, réduire les salaires, les indemnités de chômage et les retraites. Les droits ouvriers passent tous à la moulinette. Verd.di dit NON au TSCG ».
Lettre Ver.diUn dossier détaille : « le démantèlement du système de santé, la dérégulation du marché du travail et des droits ouvriers, la baisse des salaires » serait relancée. La souveraineté des États serait niée par le pouvoir toujours plus grand des institutions européennes : « Avant même de présenter leurs projets au Parlement, les gouvernements doivent les soumettre à la commission européenne ».
Quant à l’argument de la « soi-disant aide à la Grèce », Ver.di le réfute en rappelant que « l’usage final de cet argent échappe à tout contrôle politique. Ou cet “ argent frais ” est utilisé pour privatiser des entreprises grecques, ou il est réinjecté dans le circuit spéculatif ».

Plus que jamais ,soutien au peuple grec contre le mémorandum


Plus que jamais ,soutien au peuple grec contre le mémorandum


Ainsi ,après les plus violentes attaques ,les injures et les menaces contre le peuple grec ,tous saluent la prétendue victoire du camp de l'austérité
Déjà ,derrière la fausse compassion de nouvelles exigences sont formulées,il faut aller plus loin et plus vite dans l'application des réformes,la marche à la barbarie doit être menée à son terme
Pourtant ,derrière les clameurs obscènes ,les cris de joie,les Bourses rassurées qui repartent à la hausse,on sent une sourde inquiétude et la peur respectueuse qu' ils éprouvent devant le peuple grec.

Il y a les pressions des prétendus vainqueurs et de tous les grands de ce monde pour que le PASOK s'engage dans un gouvernement d'Union nationale chargé de frapper encore le peuple grec... et la peur des dirigeants d'affronter la colère des travailleurs et des militants .
Il y a l' appel lancé à la coalition SYRIZA pour qu' elle trahisse son serment de ne jamais participer à un gouvernement qui appliquerait le mémorandum et la résistance de SIRIZA qui s'appuie sur la résistance de tout un peuple
Non vraiment,ni en Grèce ,ni en Espagne ,ni en France,rien n'est joué et les plus grands combats sont encore à venir.
Une seule certitude,ceux qui veulent au nom du mémorandum ou du TSCG détruire et vouer à la ruine les peuples d' Europe devront faire face ,un peu plus tôt ,un peu plus tard à la colère des peuples
Plus que jamais

A BAS LE MEMORANDUM

A BAS LE TSCG

Air France promet des licenciements secs si les syndicats ne signent pas le plan d'économies,


Air France promet des licenciements secs si les syndicats ne signent pas le plan d'économies,voici résumé dans le titre du journal patronal La Tribune l'odieux chantage fait par la direction d'Air France aux travailleurs et aux organisations syndicales.


Ainsi ,les syndicats sont invités dans le cadre du 'dialogue social ' à donner leur accord à 5122 suppressions de postes.
Comme le berger répond à la bergère,la CFDT vient de donner son accord à ce plan.
«La direction dit s'engager à ce qu'il n'y ait pas de départs contraints d'ici fin 2013 si on signe les conventions collectives. Cela ne nous satisfait pas. Nous demandons un engagement formel sur la totalité du plan», soit 2015, a réagi Michel Salomon, délégué CFDT, soulignant qu'il y avait déjà eu un plan de départs volontaires en 2009. «On est dans une période de gain de productivité des gains, c'est très lourd. Si, en échange, on n'a pas de garanties, ça va être difficile d'avoir la signature des syndicats», a-t-il prévenu. Le Parisien
Comment peut-on demander un engagement sur un plan qui prévoit la destruction de plus de 5000 emplois ?
Comment comprendre la position du ministre Sapin rapportée par le Parisien
le ministre du Travail Michel Sapin a affirmé jeudi que l'Etat «encourage» le dialogue social à Air France pour que la compagnie puisse s'adapter et éviter que cette «grande société» ne «capote», un risque, évoqué, selon lui, par la direction. «Il faut maintenir une grande compagnie française mondiale qu'est Air France», a-t-il ajouté sur Europe 1. Selon Michel Sapin, «pour arriver à cette adaptation, il y a un dialogue social au sein de l'entreprise. Je ne sais pas si ce dialogue social aboutira, à lui tout seul, mais ça passe par la discussion entre la direction de l'entreprise et les organisations de salariés».
«Aujourd'hui l'Etat encourage ce dialogue qui devrait permettre, je l'espère, que l'entreprise retrouve l'équilibre financier» sans être «dans des plans de licenciements secs, avec des gens mis à la rue. Ce n'est pas la question qui se pose ici», a-t-il dit. «Il faut s'adapter dans le dialogue», a insisté le ministre.

C'est donc cela le dialogue social selon le ministre,associer les syndicats à l' 'adaptation ' de l' entreprise,c'est cela que les travailleurs devraient accepter ,5000 suppressions d'emploi,des milliers de famille jetées dans la précarité pour que l' 'entreprise retrouve son équilibre financier '
Ce qui est à l'ordre du jour ,ce qui doit être discuté,c'est le rejet du plan de la direction,le combat commun de toutes les organisations,avec le soutien de la population et des élus pour le maintien de tous les emplois,
à suivre ...