mercredi 27 juin 2012

Les hôpitaux publics se rebellent contre les Agences régionales se santé ( lu sur le site national du POI )

Les hôpitaux publics se rebellent contre les Agences régionales se santé

s'informerLa fédération hospitalière de France (FHF) a demandé lundi un moratoire sur les programmes régionaux de santé (PRS), qui fixent les principes et priorités en matière de santé pour les hôpitaux publics dans chaque région. Depuis la loi HPST (Hôpital Patients Santé Territoires) de 2009, ce sont les agences régionales de santé (ARS) qui sont chargées d’élaborer ces programmes.restriction des soins

La FHF, qui tient le rôle de porte-parole des hôpitaux publics, juge que ces PRS remettent en cause « l’égal accès aux soins », et qu’ils procèdent d’une « insuffisante réflexion stratégique en ce qui concerne la prise en compte de la démographie médicale ». Un responsable de la fédération a ainsi expliqué que « le nombre de médecins diminue mais on n’en tient pas compte, et nous craignons des fuites de médecins vers le privé ».

La FHF a demandé à la ministre de la Santé, Marisol Touraine, de geler les programmes par un moratoire « tant sur la mise en œuvre des PRS que sur leur déclinaison en contrats d’objectifs et de moyens s’imposant aux seuls hôpitaux publics ».

Considérant que la « fixation arbitraire de limites à l’activité des établissements peut mettre en cause les conditions de l’égal accès aux soins pour les patients », la FHF demande qu’elles « s’appliquent également aux établissements privés : pourquoi imposer des limites à l’hôpital alors que la clinique n’en a pas ? ».

Dans l’attente de la réponse, la FHF demande à ses adhérents de ne plus signer de contrats d’objectifs et de moyens avec les ARS.

Un tract du comité POI de Saint Denis fait état du combat contres les suppression d’emplois à l’hôpital Delafontaine résultant de la diminution du budget programmée par l’ARS:

“……Certes l’Agence Régionale de Santé annonce le dégel  de 950 000 € .Mais la menace de suppression des 40 postes, avec ses conséquences dramatiques pour le personnel et la population n’est pas levée  à ce jour.

Les personnels de l’hôpital,  les malades, la population ne peuvent accepter que leur santé soit mise en danger, leurs emplois  supprimés  au nom  d’une politique d’austérité imposée par l’Union Européenne  pour rembourser la  dette qui n’est pas la leur. Cette politique a été rejetée par la grande majorité de la population de Saint-Denis, lors des dernières élections.

Entre le 8 juin  et le 18 juin un changement de Président est intervenu, une nouvelle majorité a été élue.  Monsieur le Maire est membre de cette nouvelle majorité  qui a le pouvoir d’arrêter  les suppressions de postes.

Monsieur Paillard, Maire de Saint-Denis, est président du Conseil de surveillance de l’hôpital. A ce titre, il peut également proposer que  le Conseil de surveillance décide immédiatement de maintenir les 40 postes et que le Conseil Municipal du 28  juin adopte un vœu en ce sens.

Le peuple n’a pas rejeté  Mr Sarkozy  et sa politique d’austérité pour que 40  postes soit supprimés à l’hôpital  Delafontaine au détriment de la santé de population, des conditions de travail des personnels, et de l’emploi.

Maintien des 40 postes  à l’hôpital Delafontaine !”

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