vendredi 20 juillet 2012

Comment distinguer une invasion de l’OTAN d’un mouvement social.?Un texte toujours d'actualité

Lisez ce texte et mettez Syrie partout où vous lisez Libye


Certains médias présentent l’invasion de l’OTAN et des Etats-Unis contre la Libye comme un mouvement social. Pour ceux qui ne savent pas faire la part des choses, suggérons quelques pistes :
Un mouvement social majoritaire triomphe seul et n’a pas besoin de l’invasion d’une coalition impérialiste de 42 pays pilleurs pendant plus de six mois pour s’imposer.
Un mouvement social est composé de gens faits de chair et de sang, et non de victimes imaginaires de soi-disant bombardements non confirmés par les journalistes de Telesur, ni par les satellites Russes ni par ceux du Pentagone.
Un mouvement social surgit spontanément du peuple et non des plans du Pentagone pour envahir la Libye dénoncés depuis 2001 par le général Wesley Clark.
Un mouvement social n’obtient pas la protection de cette mafia de puissances hégémoniques appelée l’ONU.
Un mouvement social n’est pas dirigé par des monarques, des terroristes intégristes, des mercenaires étrangers ni d’ex-ministres du gouvernement auquel il s’appose.
Un mouvement social n’est pas présenté par Barack Obama comme « un modèle pour les relations internationales » et ne reçoit pas l’appui de l’armée d’occupation européenne appelée l’OTAN.
Un mouvement social ne commence pas par assassiner son propre chef, comme l’a fait le CNT avec son premier président, Abdel Younis.
Un mouvement social ne dispose pas de porte-avions, de navires de guerre, de bombardiers, de missiles téléguidés, d’hélicoptères de combat et d’avions sans pilotes.
Un mouvement social n’applique pas à se compatriotes la stratégie de bombardements terroristes de la population civile inaugurée par la Luftwaffe nazi contre la ville de Guernica.
Un mouvement social ne répète pas ce massacre à 20.000 reprises lors de missions aériennes contre son propre pays.
Un mouvement social ne bombarde pas systématiquement les hôpitaux, les aqueducs, les écoles, les quartiers résidentiels et les moyens de communication.
Un mouvement social ne séquestre pas des journalistes indépendants ni ne les expulse pour les empêcher de témoigner sur ce qui se passe.
Un mouvement social ne se livre pas à l’assassinat ciblé des dirigeants de son pays et n’offre pas une récompense d’un million et demi d’euros pour leurs têtes.
Un mouvement social ne déploie pas des avocats, des lobbys et des influences pour que la Cour Pénale Internationale émette des mandats d’arrêt contre ses adversaires.
Un mouvement social ne provoque pas le massacre de 60.000 personnes parmi son propre peuple.
Un mouvement social n’a pas de complices financiers internationaux capables de confisquer 270 milliards de dollars de réserves de son propre pays.
Un mouvement social n’offre pas les ressources de son pays à une nuée de sociétés multinationales.
Un mouvement social n’est jamais appuyé inconditionnellement par les monopoles et multinationales de l’information.
Un mouvement social ne dispose pas de cameramen, de scénaristes, de maquilleurs, d’acteurs, de costumiers et de metteurs en scène pour filmer au Qatar de fausses scènes de victoire.
Un mouvement social ne détruit pas et ne saccage pas les sièges diplomatiques des pays amis.
Un mouvement social ne tue pas systématiquement des compatriotes parce qu’ils ont le peau noire, comme le font les forces du CNT
Un mouvement social n’est pas dirigé par Berlusconi, Sarkozy, Cameron, Merkel et Rassmussen.
Un mouvement social n’est pas reconnu prématurément comme gouvernement par les puissances impérialistes avant même d’avoir obtenu le contrôle de tout le territoire.
S’il est facile de distinguer une invasion de l’OTAN d’un mouvement social, il est encore plus facile de distinguer un imbécile d’une canaille. L’imbécile ignore les faits énumérés plus haut. La canaille les connaît mais persiste à dire que l’invasion de la Libye est un mouvement social.
Luis Britto Garcia
Traduction "ca m’étonnerait que ça traverse le blindage crânien de nos intellectualoïdes occidentaux" par VD pour le Grand Soir avec probablement un peu plus de fautes et de coquilles que d’habitude.

jeudi 19 juillet 2012

LA SYRIE EN GUERRE



Au delà du jugement que chacun peut porter sur les derniers événements,une constatation s’impose,la Syrie est en guerre,il n’y a rien dans les affrontements en cours qui ressemble de près ou de loin à un soulèvement populaire contre le régime.
C’est bel et bien à une agression étrangère dans le but proclamé de renverser son gouvernement légitime que la SYRIE doit faire face et c’est bien à Washington ,Paris et Londres que se trouve le commandement politique et militaire de la prétendue Armée Syrienne de Libération.
Si c’est un fait reconnu par tous que que les gouvernements occidentaux soutiennent l ‘ASL,lui fournissant armes,argent et soutien logistique,il conviendrait de modifier la formulation pour rendre compte de la réalité nouvelle .
Ce ne sont pas les États-Unis ou la France qui soutiennent l’ASL,mais plutôt l’ASL qui soutient les buts de guerre fixés par Obama,Cameron ou Laurent Fabius,à savoir le renversement par la force et la violence du gouvernement d’un État souverain .
Après les guerres menées contre l’Irak,la SERBIE et la LIBYE,il apparaît que c’est une modification radicale de ce qui fonde les relations internationales à laquelle nous assistons et la légitimation du droit que se sont octroyé les États-Unis d’user de toutes les ressources de leur immense puissance politique et militaire pour renverser n’importe quel gouvernement.
Sans vouloir mettre en doute les capacités militaires de l ‘ ASL, beaucoup de commentateurs ,même les plus hostiles à Bachar al ASSAD ont souligné que l’organisation d’un attentat comme celui qui vient de frapper le commandement syrien n’a pu se faire sans le soutien d’une puissance étrangère,dans ce qui ressemble plus à un acte de guerre qu’à une simple opération terroriste menée par une bande de rebelles.
De même ,si la nouvelle est confirmée,la prise des postes frontaliers avec la TURQUIE et l’Irak n’a pu se faire qu’avec un appui militaire extérieur,quels que soient les communiqués victorieux publiés par les rebelles de l’Empire.
Nous le savons,des milliers de combattants appuyés par des conseillers militaires ou des unités des forces spéciales américaines,françaises ou qataries sont massés le long des frontières syriennes,la vraie question étant de savoir quel est le niveau d’engagement des “amis de la Syrie” dans les combats qui ont permis la prise de contrôle des postes frontaliers syriens.
Il n’est bien entendu pas question d’apporter le moindre soutien politique à Bachar el ASSAD,ni de renoncer au droit absolu du peuple syrien au libre exercice de toutes les libertés démocratiques et en premier lieu au droit des travailleurs et du peuple de Syrie à s’organiser librement dans des organisations politiques et syndicales indépendantes,à désigner librement une Assemblée Constituante souveraine qui garantira l’égalité des droits de toutes les composantes de la Nation syrienne,aucun de ces droits ne pourra être obtenu ou garanti par l’invasion étrangère ,l’occupation du pays,sa dislocation et son peuple livré à des bandes armées fanatiques .
2 principes paraissent intangibles,le premier étant le droit imprescriptible du peuple syrien à disposer librement et lui seul de son sort et de la forme de son gouvernement,ce droit est inscrit dans la Déclaration d’Indépendance américaine et dans les constitutions de tous les gouvernements démocratiques du monde .
Il n’appartient pas à MM FABIUS et HOLLANDE de décider en lieu et place du peuple syrien qui doit gouverner le pays et surtout pas de l’imposer par la force des armes.
Si ces messieurs veulent défendre la souveraineté ,la démocratie et le droit des peuples,qu’ils renoncent à la ratification du TSCG qui va affamer et mener à la ruine le peuple français. Qu’ils rompent avec la politique de l’Union européenne contre laquelle le peuple d’Espagne tout entier vient de se dresser une nouvelle fois dans la grève générale
Le second principe intangible et accepté par toutes les nations civilisées du monde est le droit d’un pays et d’un peuple à assurer sa défense,y compris militaire contre toute tentative dirigé contre son intégrité et son indépendance nationale.
Quelques heures après avoir essuyé un nouvel échec au Conseil de Sécurité ,la représentante américaine a formulé de nouvelles menaces contre la Syrie,menaces ouvrant la voie à une intervention militaire directe
Le Conseil de sécurité « a totalement échoué » , a constaté l'ambassadrice des États-Unis, Susan Rice. Les États-Unis veulent désormais travailler « en dehors du Conseil pour faire pression sur le régime Assad et fournir de l'aide à ceux qui en ont besoin »
Nous savons depuis longtemps de quel genre d’aide il peut s’agir et quel sens il faut donner aux informations bidonnées qui commencent à surgir sur “ l’arsenal chimique “ dont disposerait la SYRIE,les mêmes grossiers mensonges qui ont servi contre l’Irak et la LIBYE et une nouvelle guerre qui se prépare,avec encore une fois le silence ou la complicité de ceux dont le devoir sacré serait de s’y opposer

mercredi 18 juillet 2012

La banque HSBC épinglée pour blanchiment d'argent de la drogue et du terrorisme


La banque HSBC épinglée pour blanchiment d'argent de la drogue et du terrorisme


C’est avec le poids de 335 pages d’accusations de blanchiment d’argent sur les épaules que les principaux responsables de la banque britannique HSBC se présentent, mardi 17 juillet, devant une sous-commission du Sénat américain. Dans un rapport rendu public le 16 juillet, la première banque britannique est accusée d’avoir laissé transiter par ses coffres aux États-Unis de l’argent sale provenant aussi bien de cartels mexicains de la drogue que d’organisations suspectées de soutenir le terrorisme international ou de faire affaire avec l’Iran.



Au terme de deux ans d’enquête, la sous-commission présente un requisitoire sans concession contre la filiale américaine d’HSBC, présentée comme “un cas d’école” de la perméabilité du système financier américain à l’argent sale. La banque aurait, durant la dernière décennie, adopté des contrôles bien trop lâches au regard de la législation anti-blanchiment américaine. Conséquence : elle aurait fait affaire avec peu ou prou toutes les catégories d’ennemis des États-Unis.
Argent de la drogue et terrorisme
Ainsi, après avoir acheté, en 2002, la cinquième plus importante banque mexicaine, la Grupo Financiero Bital, HSBC a fait preuve d’un laxisme plusieurs fois dénoncé dans le rapport américain. Pour le géant britannique, le Mexique est considéré, entre 2002 et 2009, comme un territoire où il n'est pas utile d'effectuer des contrôles anti-blanchiment particuliers. Tout le contraire des affirmations des autorités américaines qui soupçonnent les banques mexicaines d’être peu regardantes sur l’origine de l’argent.
Durant cette période, HSBC et Bital ont comme clientes plusieurs sociétés mexicaines de change qui sont accusées par le département américain du Trésor d’être des plaques tournantes pour l’argent de la drogue. Autre indice pour les enquêteurs d’une proximité avec les cartels mexicains : entre 2007 et 2008, la filiale mexicaine d’HSBC transfère aux États-Unis un montant record de 7 milliards de dollars, soit davantage que n’importe quelle autre filiale de la banque britannique. À l’époque, note le rapport, même les autorités mexicaines jugent qu’une telle somme doit, en partie, provenir du trafic de drogue.
Un avertissement qui n’a pas empêché HSBC d’empocher cet argent. La banque n’aurait pas non plus prêté beaucoup d’attention aux rapports troubles bien connus d’un de ses clients, la banque saoudienne Al Rajhi Bank, avec le terrorisme. La CIA a, en effet, conclu dans un rapport publié en 2003 que cette banque était l’un des principaux “véhicules pour financer les mouvements extrémistes” dans le monde musulman. Malgré ce document, la banque britannique a fourni à Al Rajhi Bank près d’1 milliard de dollars entre 2006 et 2010.
Source FRANCE 24
L'article complet en suivant le lien http://www.france24.com/fr/20120717-hsbc-rapport-blanchiment-argent-drogue-terrorisme-iran-cartel-mexique-scandale-banque-senat


Une déclaration de guerre. Comment y répondre ?L’EDITO d’INFORMATIONS OUVRIERES par Daniel Gluckstein, Secrétaire national du POI


8 000 emplois détruits à PSA, 40 à 50 000 menacés en conséquence dans la sous-traitance. Derrière l’offensive lancée par la direction de Peugeot, le capital financier international veut passer en force. L’objectif ? Briser ce qu’ils appellent le « coût du travail excessif » en Europe et, particulièrement en France (1) ; et, pour cela, amorcer une restructuration complète de l’industrie automobile, à l’instar de ce qui s’est passé aux Etats-Unis.
Cette déclaration de guerre pose au gouvernement d’une part, au mouvement ouvrier d’autre part, les questions les plus fondamentales.
« L’Etat ne laissera pas faire », a déclaré François Hollande après l’annonce du plan Varin. Quel sera le contenu concret de cette affirmation ? Les déclarations des ministres et des dirigeants des partis de « gauche » tournent toutes autour de la même idée : il est question de tables rondes, de reclassements, de solutions alternatives, etc. Parfois, il est précisé qu’« aucun licenciement sec » ne sera accepté. Promesse qui suscite le plus grand scepticisme parmi les ouvriers concernés. Ajoutons que, quand bien même il n’y aurait pas de licenciements secs — ce qui, répétons-le, reste hautement improbable — cela n’annulerait pas pour autant la fermeture du site d’Aulnay et la suppression de dizaines de milliers d’emplois.
Soyons clairs : ces formules ne font qu’accompagner le plan de destruction. Un gouvernement qui voudrait vraiment promouvoir « croissance » et « relance » décréterait le blocage du plan Varin et des suppressions d’emplois, et il déclarerait : nous prenons les choses en mains, nous garantissons aux ouvriers de PSA le maintien de leur emploi et de tous les sites. Cela constituerait, de fait, un pas sur la voie de la rupture avec la dictature du capital financier et ses institutions —Union européenne, OMC, FMI (2). Mais à s’y refuser, un gouvernement « de gauche » n’est-il pas réduit à accompagner les coups les plus brutaux contre la population laborieuse et la jeunesse ?
Quant aux organisations du mouvement ouvrier : peuvent-elles jouer leur rôle en acceptant le cadre qu’on cherche à leur imposer, celui des « concertations » et « tables rondes » sur les « mesures alternatives » et les conditions de départ ?
Pour leur part, les ouvriers de PSA-Aulnay interviewés dans ces colonnes avancent comme revendications : le retrait du plan Varin, le maintien de tous les emplois, le maintien du site d’Aulnay et de tous les sites. C’est sur ces revendications, précisent-ils, que les organisations ont la responsabilité de réaliser l’unité permettant la mobilisation qui imposera le retrait du plan.
Ces questions, et la manière dont il y sera répondu, pèseront dans les développements de toute la situation des prochaines semaines. Il s’agit du sort des ouvriers de Peugeot, mais, au-delà, de celui de toute la classe ouvrière, et du mouvement ouvrier dans son ensemble.
___
(1) A noter cette question posée par Le Monde (17 juillet) à Pierre Moscovici : « Philippe Varin, le patron de PSA, vous demande de baisser massivement le coût du travail. Que lui répondez-vous ? » Réponse du ministre de l’Economie et des Finances : « Cette question n’est pas un tabou. »

lundi 16 juillet 2012

Plan social de PSA ou TSCG , la renégociation selon François Hollande


Finalement,ce qu'il y a de bien avec les socialistes c'est que celui qui n'attend rien n'est jamais déçu .
Le changement ,c'est peut être pour maintenant ,mais c'est pas pour tout de suite et pas avant longtemps .
L'affaire semblait pourtant bien engagée avec ce fameux traité qui devait être renégocié,'était même une promesse de campagne ,croix de bois ,croix de fer,Merkel allait voir à qui elle avait affaire .
Tout le monde l'avait compris depuis longtemps ,toute cette histoire de renégociation n'était que du flan,du pipeau de berger ,comme si c'était d'un troupeau de chèvres dont il était président,comme si c'était à une assemblée de bourricots qu'il s'adressait,parce que ce traite est exactement le même au départ et à l'arrivée
Et nous voici embarqué avec ce traité avec un programme qui s'imposera comme un talon de fer à tous les pays de l'union européenne,un programme plus à droite et plus libéral que tout ce que tous les gouvernements de droite de toute l'Europe réunie n'ont jamais imaginé.
Nôtre Parlement,dépositaire de la souveraineté devrait voter la fin de toute souveraineté,l'Assemblée Nationale issue de la victoire contre Sarkozy devrait ratifié et accepter comme loi unique le traité de Sarkozy,il y a là bien pire qu'une cruelle ironie,nous sommes face à un attentat contre la démocratie,
Renégociation est décidément le mot de cet été,après le brillant succès que l'on sait obtenu à Bruxelles,voilà que nôtre Président veut maintenant renégocier avec la direction de PSA un plan social qui n'est pas acceptable ,,, en l'état,mais qui doit bien l'être un peu quand même ,même si on n'ose pas le dire
Le plan de 8.000 suppressions d'emploi de PSA "n'est pas acceptable en l'état, il faut en améliorer considérablement la qualité", a répété dimanche le ministre de l’Économie et des Finances.
M Moscovici pourrait-il préciser à quelle condition et en quel 'état ' ce plan serait acceptable ?

Refusant de donner tout détail sur le plan automobile qui sera présenté en conseil des ministres le 25 juillet, M. Moscovici a cependant souligné que "ce ne serait pas un plan Peugeot mais un plan pour toute la filière, PSA, Renault et la sous-traitance". "Nous ne sommes pas démunis", a-t-il assuré.

Si M MOSCOVICI ne peut donner le moindre détail sur le plan automobile que son gouvernement prépare,pourrions nous avoir la garantie que ce plan ne vise pas à étendre à toute la filière les plans annoncés par la direction de PSA
Nous commençons à avoir une certaine expérience des plans ,des conférences ,des tables rondes qui toutes immanquablement aboutissent à la destruction de centaines de milliers d'emplois industriels

Pour nous, c'est le plan de licenciements tout court qui est inacceptable", a réagi samedi Jean-Pierre Mercier, délégué central CGT à l'usine d'Aulnay estimant "insuffisants" les propos du président.
L’État a "les moyens d'interdire la fermeture" de l'usine en Seine-Saint-Denis, a-t-il insisté.
Mais François Hollande n'a pas entretenu cet espoir: le gouvernement ne peut pas interdire la fermeture du site, mais "nous pouvons faire en sorte qu'Aulnay reste un site industriel", a-t-il dit.


Mais alors ,s'il ne s'agit pas d'interdire la fermeture du site comme le demande à juste titre le représentant de la CGT,de quoi s'agit-il alors?Quel est le contenu des ' négociations ' qui doivent s'ouvrir ,si ce n'est faire avaliser par les organisations la suppression de 8000 emplois et la fermeture du site
« nous pouvons faire en sorte qu'Aulnay reste un site industriel », Voila tout l'engagement de François Hollande,une promesse déjà contenue dans l'annonce de la fermeture du site
Quel travailleur accepterait ce marché de dupes,la fermeture d'une des usines les plus modernes d'Europe,la destruction de milliers d'emplois industriels contre la promesse de vente de terrains et l’hypothétique création de quelques centaines d'emplois

La "concertation" devra aboutir à "ce qu'il n'y ait aucun licenciement sec" et que "chaque salarié" se voit proposer "des solutions", a souhaité le président.

C'est cela le souhait du Président,la reprise exacte des termes de la direction de PSA,avec ses appels aux départs volontaires ,ses promesses de reclassement et la liste complète de toutes les promesses de tous les plans sociaux ,comme celui qui vient d'être signé à AIR FRANCE
prévoyant p lus de 5.000 suppressions de postes et revenant sur des avantages sociaux.

C'est bien à juste titre que les travailleurs d'Aulnay se rassemblent autour d'une revendication centrale ,celle de la non fermeture du site ,de l'annulation de toutes les suppressions de postes
Les travailleurs n'obtiendront pas d'autres garanties que celles obtenues par la lutte des classes qui dressera contre la direction de PSA la volonté et l'unité de tous les travailleurs du groupe avec leurs organisations syndicales  


dimanche 15 juillet 2012

PSA,Hollande veut renégocier le plan de la direction,






Le plan de 8.000 suppressions d'emploi de PSA "n'est pas acceptable en l'état, il faut en améliorer considérablement la qualité", a répété dimanche le ministre de l’Économie et des Finances.
 
M Moscovici pourrait-il préciser à quelle condition et en quel 'état ' ce plan serait acceptable ?



Refusant de donner tout détail sur le plan automobile qui sera présenté en conseil des ministres le 25 juillet, M. Moscovici a cependant souligné que "ce ne serait pas un plan Peugeot mais un plan pour toute la filière, PSA, Renault et la sous-traitance". "Nous ne sommes pas démunis", a-t-il assuré.

Si M MOSCOVICI ne peut donner le moindre détail sur le plan automobile que son gouvernement prépare,pourrions nous avoir la garantie que ce plan ne vise pas à étendre à toute la filière les plans annoncés par la direction de PSA
Nous commençons à avoir une certaine expérience des plans ,des conférences ,des tables rondes qui toutes immanquablement aboutissent à la destruction de centaines de milliers d'emplois industriels
.


"M. Hollande a jugé inacceptable le plan de licenciements en l'état ,ajoutant qu'il exigeait de la direction de PSA une renégociation du plan annoncé

Plusieurs remarques viennent à l'esprit et d'abord sur le contenu de la renégociation' exigée' par M HOLLANDE,
En matière de renégociation,nous avons l’expérience récente et douloureuse de la renégociation du TSCG
On nous avait dit aussi que ce traité n'était pas acceptable en l'état,qu'il devait être renégocié,nous savons comment tout cela a fini
Le Traité ,celui de SARKOZY et MERKEL ce Traité jugé inacceptable a été accepté,pas une ligne ,pas une virgule n'en a été modifiée et pourtant il devrait être ratifié ;

. Pour nous, c'est le plan de licenciements tout court qui est inacceptable", a réagi samedi Jean-Pierre Mercier, délégué central CGT à l'usine d'Aulnay estimant "insuffisants" les propos du président.
L’État a "les moyens d'interdire la fermeture" de l'usine en Seine-Saint-Denis, a-t-il insisté.
Mais François Hollande n'a pas entretenu cet espoir: le gouvernement ne peut pas interdire la fermeture du site, mais "nous pouvons faire en sorte qu'Aulnay reste un site industriel", a-t-il dit.

Mais alors ,s'il ne s'agit pas d'interdire la fermeture du site comme le demande à juste titre le représentant de la CGT,de quoi s'agit-il alors?Quel est le contenu des ' négociations ' qui doivent s'ouvrir ,si ce n'est faire avaliser par les organisations la suppression de 8000 emplois et la fermeture du site
« nous pouvons faire en sorte qu'Aulnay reste un site industriel », Voila tout l'engagement de François Hollande,une promesse déjà contenue dans l'annonce de la fermeture du site
Quel travailleur accepterait ce marché de dupes,la fermeture d'une des usines les plus modernes d'Europe,la destruction de milliers d'emplois industriels contre la promesse de vente de terrains et l’hypothétique création de quelques centaines d'emplois

La "concertation" devra aboutir à "ce qu'il n'y ait aucun licenciement sec" et que "chaque salarié" se voit proposer "des solutions", a souhaité le président.

C'est cela le souhait du Président,la reprise exacte des termes de la direction de PSA,avec ses appels aux départs volontaires ,ses promesses de reclassement et la liste complète de toutes les promesses de tous les plans sociaux ,comme celui qui vient d'être signé à AIR FRANCE
prévoyant p lus de 5.000 suppressions de postes et revenant sur des avantages sociaux.

C'est bien à juste titre que les travailleurs d'Aulnay se rassemblent autour d'une revendication centrale ,celle de la non fermeture du site ,de l'annulation de toutes les suppressions de postes
Les travailleurs n'obtiendront pas d'autres garanties que celles obtenues par la lutte des classes qui dressera contre la direction de PSA la volonté et l'unité de tous les travailleurs du groupe avec leurs organisations syndicales  

samedi 14 juillet 2012

Comité de Boissy contre la ratification du TSCG pour la préparation d’une manifestation nationale


Comité de Boissy contre la ratification du TSCG pour la préparation d’une manifestation nationale

Elus, syndicalistes, citoyens,
Vous êtes convaincus que la ratification du nouveau traité européen constituerait un facteur majeur contre la souveraineté de notre pays et contraindrait tout gouvernement à prendre les mesures les plus brutales contre son peuple. Alors, rejoignez-nous, signez et faites signer l’appel ci-dessous à l’initiative d’élus de différentes composantes de la gauche et du mouvement ouvrier et démocratique
Premiers signataires : Alain ABBAD (élu POI), Hélène BAROIN ( professeur des écoles), Michel BARTHES (syndicaliste), Jacques BELHASSEN (syndicaliste enseignant), Eveline CERVEAU (directrice d’école en retraite), Maria CHAMBONNET (syndicaliste APHP), Pierre CHAVINIER (élu), Mustapha CHHAITLI (syndicaliste Véolia), Anne COLMANT (directrice d’école), José CRESPO (élu POI), Lucien DELYON (syndicaliste APHP), Jean-Bernard GORCE (syndicaliste Sécurité sociale), Isabelle GROS (professeur des écoles), Michel GUINE (élu PS), Claude HIRBECK (directeur de SEGPA retraité syndicaliste), Francis HOUDART (élu ex-MRC), Muriel HOYON (syndicaliste Sécurité sociale), Moncef JENDOUBI (élu PS), Séverine LAPEYRE (professeur des écoles), Catherine MARTIN (enseignante), Stéphane MAUGAN (élu), Jeanne MILEO (syndicaliste enseignante), Martine SOTO (professeur des écoles), Jo ROSSIGNOL (maire PG de Limeil-Brévannes), Driss SOUSSI (syndicaliste IGN), Sylvie TOUCHARD (employée), Thierry VASSE(élu PS), Michèle VIVIEN (secrétaire), André YON(élu POI), Béatrice YON (élue POI)
Unir nos forces pour empêcher
la ratification du TSCG
(appel du 10 mai 2012)
Cher(e) ami(e), cher(e) camarade,
Personne n’en parle. La première étape a pourtant été franchie les 21 et 28 février avec le vote du MES (Mécanisme européen de stabilité) par l’Assemblée nationale et aussi, il faut bien le dire, le Sénat, à majorité PS. Nous avons adressé une lettre au nouveau sénateur Luc Carvounas, secrétaire fédéral du PS du Val-de-Marne. Ce MES représente l’instauration d’un véritable FMI européen avec ce que cela signifie de dangers en termes de mécanisme infernal de prêts et d’ingérences dans la souveraineté de la république française (cf. ci-dessous cette lettre). En s’abstenant, la majorité PS (et Luc Carvounas, qui ne nous a pas répondu, avec elle) a donc décidé de laisser la minorité UMP l’emporter au Sénat. On ne pouvait que voter contre !
Derrière les échéances électorales pour lesquelles chacun d’entre nous se déterminera selon ses opinions personnelles, se profile un enjeu décisif, celui de la ratification du TSCG (traité de coordination, de gouvernance et de stabilité) de l’Union européenne. Ce TSCG, rédigé par Merkel et Sarkozy, a été adopté par l’ensemble des chefs d’Etat des 27 réunis le 2 mars à Bruxelles.
Pourquoi voulons-nous alerter chacun et l’inviter à se mobiliser dans les semaines qui viennent, pour que l’emporte le NON à la ratification ?
Nous avons tous sous les yeux le sort du peuple grec. Qui ne serait indigné de ce que la Troïka (UE, FMI et BCE) se soit installée à Athènes avec ses cohortes de technocrates de Bruxelles pour littéralement capter le pouvoir ? Et ce n’est pas la prétendue « réduction de sa dette par les banques privées » qui va nous tromper.
Que reste t-il de la démocratie lorsque des institutions supranationales réduisent à rien la souveraineté d’un pays pour imposer des mesures si contraires aux intérêts et aux droits de son peuple ?
Nous vivons déjà l’avalanche des fermetures de classes et la multiplication des plans sociaux. Le TSCG aboutirait à nous placer dans la situation du peuple grec. De même que ce dernier se voit imposer une baisse de 22% de son salaire minimum et le licenciement de 150 000 fonctionnaires, de même la prétention du TSCG à, notamment, faire rembourser 85 milliards d’euros par an sous prétexte que la dette de la France est supérieure à 60% de son PIB, nous entraînerait vers une accélération des coups d’une extrême brutalité contre les services publics et de contre le niveau de vie de sa population.
La résistance se manifeste de multiples façons : les travailleurs de ce pays, pas plus qu’ailleurs, ne veulent d’années et de décennies d’une pareille politique d’austérité. Nous souhaitons les aider.
Il est impossible, dans le cadre d’un courrier, de détailler et d’approfondir davantage. Nous souhaitons donc ouvrir largement la discussion entre citoyens et militants soucieux, au-delà de leurs différences, d’unir leurs forces pour empêcher la ratification du TSCG.
Nous avons tenu le jeudi 10 mai un premier débat pour établir l’acte d’accusation de tous ces dispositifs qui, au nom de la préservation des immenses profits des banquiers et des spéculateurs, ne comptent pour rien la souveraineté des nations, les garanties républicaines et les conquêtes sociales. Nous sommes partisans d’une large mobilisation contre la ratification de ce traité de Bruxelles. Nous avons décidé de nous constituer en « Comité contre la ratification du TSCG, pour a préparation d’une manifestation nationale ». Nous invitons toutes et tous, au-delà de leurs différences, à signer et faire signer cet appel.
« Non à la ratification du nouveau traité européen TSCG »
Nom, prénom
qualité
Adresse postale
Adresse mail
remarques
signature








































vendredi 13 juillet 2012

PSA "C'était du jamais vu. On ne s'attendait pas du tout à cela. Nous avons vu des cortèges d'ouvriers, de cadres, de techniciens sortir des ateliers pour se rassembler près de l'entrée principale dans un élan de solidarité incroyable


Le mouvement à l'usine PSA de Rennes-La Janais, qui a vu mille ouvriers débrayer pendant une heure sur un site où les mouvements sociaux sont limités, a été qualifié "d'historique" par les syndicats.

"C'était du jamais vu. On ne s'attendait pas du tout à cela. Nous avons vu des cortèges d'ouvriers, de cadres, de techniciens sortir des ateliers pour se rassembler près de l'entrée principale dans un élan de solidarité incroyable", a déclaré à Reuters Nadine Cormier, déléguée Force ouvrière.

Le groupe prévoit la suppression de 1.400 emplois à Rennes sur 5.600 postes. Reuters



Hier, elle gardait le sourire, mais sous sa frange de cheveux blonds, son regard s’est teinté de tristesse. « Bien sûr qu’on est tristes. C’est notre vie, cette usine! » Vie professionnelle, amicale, et familiale aussi. Isabelle Blanchet, 44 ans, et son mari, Laurent, font partie des couples de l’usine PSA d’Aulnay. Dix-sept ans d’ancienneté pour cette ouvrière qualifiée travaillant au service qualité, un peu plus pour lui. Le Parisien
La plupart des salariés du site de la Janais sont restés tétanisés à l’annonce de la suppression de 1.400 emplois. Hier matin, seuls les militants syndicaux ont fait entendre leur voix à l’entrée de l’usine. Créée en 1960, l'usine de Rennes-La Janais a vu ses effectifs divisés par deux en sept ans. Une réalité que Noël Alix, délégué CGT résume d'une formule lapidaire : "j'ai perdu la moitié des copains depuis 2004..."Le télégramme.com

Après le découragement, c’est la colère qui prend le dessus.

« Depuis un an, on n’a entendu que des mensonges », crie une silhouette au milieu de la masse grise. « De l’argent, il y en a dans les caisses de PSA ! », scandent plusieurs autres. Au-delà de la suppression des postes, c’est l’attitude de la direction qui est montrée du doigt. « C’est du mépris : ils nous disaient qu’une fermeture n’était pas à l’ordre du jour », rappelle Sylvain. Jean-Jacques aussi enrage : « Pendant un an, on nous a pris pour des idiots, on nous a menti. Et puis, on nous annonce ça, à huit heures du matin… ».
Il n’a pas le temps de s’apitoyer bien longtemps sur son sort : devant les grilles toujours closes, la résistance s’organise. Les plus déterminés ont enfilé des gilets jaune fluo, au dos desquels ils ont marqué leur refus de voir leur usine fermer. Jean-Pierre Mercier, délégué CGT, harangue les troupes : « On est une bombe sociale, une bombe politique, et ça, on va l’utiliser ». Et de prévenir : « Je ne sais pas jusqu’où on va pouvoir les faire reculer, mais on va vendre extrêmement cher notre peau ».
OUEST FRANCE entreprises.fr

Les prises de position contre la ratification du TSCG le spectre de 2005

Les prises de position contre la ratification du TSCG
le spectre de 2005 


Le Front de gauche en campagne contre «super Maastricht»Libération

Un référendum, comme en 2005. Le Front de gauche a lancé ce jeudi matin l’offensive contre la ratification du «pacte budgétaire» européen. Réunis pour une conférence de presse à l’Assemblée nationale, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, Martine Billard, coprésidente du Parti de gauche (PG), et Christian Picquet, porte-parole de la Gauche unitaire, ont enjoint François Hollande à consulter les Français sur ce texte. «Le pacte Sarkozy-Merkel est un danger pour les politiques publiques et budgétaires nationales, un danger aussi pour notre souveraineté», a déploré le leader communiste, avant de souligner que le nouveau président a déjà manqué à son engagement de renégocier le traité.

 Ce n'est pas l'austérité pour trois ou quatre ans, le temps de rétablir les comptes : c'est l'austérité pour toujours, et ce sera sans moi", tonne Mme Lienemann. Le Monde



"En Allemagne, vingt-trois députés du SPD ont voté contre!" Ces vingt-trois qui ont osé se dresser contre le pacte de stabilité budgétaire inspirent à l'évidence certains parlementaires socialistes, tels que la sénatrice de Paris, Marie-Noëlle Lienemann. Trois mois à peine après son arrivée au pouvoir, la gauche risque d'avoir besoin de la droite pour faire passer l'une de ses premières grandes réformes.
Pour certains parlementaires socialistes, le pacte budgétaire a en effet tout du chiffon rouge. "Il faut bien voir dans quoi on s'engage. Il ne s'agit pas d'une simple loi que nous pourrions supprimer un jour. Désormais, si on ne respecte pas la règle d'or, on se fera tancer par la Commission, puis on aura des sanctions auxquelles on ne pourra pas échapper. Ce n'est pas l'austérité pour trois ou quatre ans, le temps de rétablir les comptes : c'est l'austérité pour toujours, et ce sera sans moi", tonne Mme Lienemann. L'ancienne ministre de Lionel Jospinassure que ses amis de l'aile gauche du PS la suivront "massivement".

Le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP) appelle à signer la pétition initiée par le POI

Dans un communiqué de ce 4 juillet 2012, titré “APPEL À REFUSER LE PACTE BUDGÉTAIRE (TSCG)“, le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP),  ”appelle à signer la pétition initiée par le POI (Parti ouvrier indépendant), en rappelant qu’il n’y a rien à attendre de cette Union européenne a-démocratique qui a été construite par les libéraux pour le bénéfice des entreprises multinationales et au détriment des peuples. Comme en 2005, l’unité sera le facteur de la victoire. Le M’PEP appelle à constituer partout en France des collectifs contre le TSCG. Il espère que les principales forces de la gauche non socialiste, tant sur le plan politique, syndical qu’associatif, s’engageront avec vigueur dans ce combat.”
MPEP logoPour imprimer ou accéder à la totalité du communiqué du M’PEP, cliquez ici : http://www.m-pep.org/spip.php?article2636. Pour signer l’Appel du POI, cliquez ici : http://www.m-pep.org/spip.php?article2635
L’Appel initié par le POI est également disponible sur ce site au format pdf en cliquant ici. Faites-le circuler le plus largement !

La formation de l’Alliance ouvrière des Asturies



La formation de l’Alliance ouvrière des Asturies

Quand les cléricaux-fascistes de la CEDA (Confédération espagnole des groupes des droites autonomes) furent invités à entrer dans le gouvernement en octobre 1934, des grèves générales éclatèrent dans toute l’Espagne. Les ouvriers des Asturies, rassemblés autour du puissant syndicat des mineurs dirigé par le PSOE, s’insurgèrent. Les casernes de la police furent prises d’assaut et des mitrailleuses et des fusils (réquisitionnés dans une fabrique d’armes) furent distribués aux ouvriers ; la capitale, Oviedo, et d’autres localités étaient aux mains des insurgés. Manuel Grossi, du BOC, un des principaux dirigeants de l’Alliance ouvrière des Asturies qui était à la tête de la révolte, écrivit dans son récit de 1935, l’Insurrection des Asturies (EDI, Paris, 1972) : « L’amère expérience des travailleurs allemands est présente à tous les esprits. Cette expérience, les travailleurs espagnols ne la répèteront pas. »


Pacte d’Alliance ouvrière des Asturies
Voici le Pacte et les bases qui mentionnent les termes du compromis passé entre les organisations signataires :
« Les organisations soussignées U.G.T. et C.N.T. conviennent entre elles de reconnaître que, face à la situation économique et politique du régime bourgeois d’Espagne, Faction unitaire de tous les secteurs ouvriers s’impose avec l’objet exclusif de promouvoir et de mener à bien la révolution sociale. A telle fin chaque organisation signataire s’engage à accomplir les termes de l’engagement fixés ainsi dans ledit pacte :
1) Les organisations signataires de ce pacte travailleront d’un commun accord jusqu’au triomphe de la révolution sociale, établissant alors un régime d’égalité économique, politique et sociale, fondé sur des principes socialistes fédéralistes.
2) Pour parvenir à cette fin, on constituera à Oviedo un Comité exécutif représentant toutes les organisations ayant adhéré au dit pacte, qui agira en accord avec un autre de type national et d’un caractère identique répondant aux nécessités de Faction générale à développer dans toute l’Espagne.
3) Comme conséquence logique des conditions 1) et 2) du dit pacte, il est entendu que la constitution du Comité national est une prémisse indispensable (au cas où les événements se déroulent nomalement) pour entreprendre toute action en relation avec l’objectif de ce pacte, pour autant que ce pacte s’efforce et prétende à la réalisation d’un fait national. Ce futur Comité national sera le seul habilité à pouvoir ordonner au Comité qui s’installera à Oviedo les opérations à entreprendre
en relation avec le mouvement qui éclatera dans toute l’Espagne.
4) Dans chaque localité des Asturies sera constitué un Comité qui devra être composé par des délégations de chacune des organisations signataires de ce pacte et par celles qui, apportant leur adhésion, seront admises dans le Comité exécutif (1).
5) A partir de la date de signature de ce pacte cesseront toutes les campagnes de propagande qui pourraient gêner ou aigrir les relations entre les diverses parties alliées, sans pour cela signifier l’abandon du travail serein et raisonnable entrepris au compte des diverses doctrines préconisées par les secteurs qui composent l’Alliance ouvrière révolutionnaire, et conservant, à telle fin, leur indépendance organique.
6) Le Comité exécutif élaborera un plan d’action qui, moyennant l’effort révolutionnaire du prolétariat, assurera le triomphe de la révolution dans ses différents aspects, et sa consolidation selon les normes d’une convention à établir préalablement.
7) Deviendront des clauses additionnelles au présent pacte tous les accords du Comité exécutif, dont l’observance est obligatoire pour toutes les organisations représentées, ces accords étant de rigueur tant durant la période préparatoire de la révolution qu’après le triomphe, étant bien entendu que les résolutions du dit Comité s’inspireront du contenu du pacte.
8) L’engagement contracté par les organisations soussignées cessera lorsqu’aura été implanté le régime signalé à l’alinéa 1, avec ses organes propres, élus librement par la classe ouvrière et par le procédé qui a régi l’œuvre de ce pacte.
9) Considérant que ce pacte constitue un accord des organisations de la classe ouvrière pour coordonner leur action contre le régime bourgeois et l’abolir, les organisations qui auraient une relation organique avec des partis bourgeois les rompront automatiquement pour se consacrer exclusivement à parvenir aux fins que détermine le présent pacte.
10) De cette Alliance révolutionnaire fait partie, pour être préalablement en accord avec le contenu de ce pacte, la Fédération socialiste asturienne.

Asturies, 28 mars 1934 »

mercredi 11 juillet 2012

AY CARMELA REPUBLICA YA

En hommage aux mineurs des ASTURIES et à tous les peuples d'Espagne
Un vieux chant de lutte ,celui de la République toujours vivante
AY CARMELA  REPUBLICA  YA



Immense tension à Madrid où les mineurs en grève affrontent la police

Nous publions quelques photos extraites d'un diaporama réalisé par le Nouvel observateur,la tension est immense à Madrid ,dans les Asturies et dans  toute l' Espagne.
Combien de temps encore les dirigeants de l'UGT et des Commissions ouvrières refuseront d'appeler tous les peuples d'Espagne à se soulever pour défendre les mineurs  en grève depuis 2 mois maintenant?
Combien de temps encore avant la grève générale qui balaiera le gouvernement et les plans de la Troïka ?


Pour voir le diaporama complet sur le site du Nouvel Observateur
http://tempsreel.nouvelobs.com/galeries-photos/monde/20120711.OBS6764/espagne-manifestation-sous-tension-entre-mineurs-et-police.html