mercredi 26 octobre 2016

Vive le réchauffement climatique

Vive le réchauffement climatique


Comme la plupart d’entre nous,il m’est difficile de juger la validité scientifique des arguments échangés entre adversaires et partisans du réchauffement climatique.
Le seul fait certain est que la messe est dite et le débat est clos avant d’avoir été ouvert.
Le réchauffement climatique, c’est un peu comme les bienfaits du Traité de Lisbonne, un dogme et un article de foi.
Comme tous les zélateurs de la pensée dominante, ses partisans adoptent la posture du rebelle, la défense du pingouin et de la baleine à bosse remplace dans notre imaginaire celle de la veuve et de l’orphelin, ici même les moins bien lotis peuvent trouver un peu de la vertu qui leur fait tant défaut.
Texte


Si l’on veut bien considérer les choses avec un peu d’optimisme, le réchauffement climatique ne serait pas forcément le cataclysme annoncé et pourrait présenter quelques avantages.
En premier lieu, notre planète a déjà connu des variations climatiques de grande ampleur, des phases de glaciation et de réchauffement et même des phases d’extinction massive et pas seulement au Crétacé.
C’est même une particularité de notre climat et de la distribution des grands domaines bioclimatiques d’être soumis à des constantes variations, contraignant le monde vivant à des adaptations évolutives.
Darwin expliquait très bien ce genre de choses.
Si nous avons peu de certitudes sur la composante anthropique, l’ampleur et la durée prévisible de la phase actuelle de réchauffement, nous en savons encore moins sur ses conséquences...
Par exemple, savoir si une évaporation plus forte au-dessus des océans ne pourrait pas avoir une conséquence positive sur le régime des précipitations, ou bien si le réchauffement climatique ne pourrait pas atténuer la rigueur du climat continental et ouvrir de nouvelles régions à l’occupation humaine et à l’agriculture.
Je pose des questions, sans avoir de certitudes, avec simplement le souhait que dans les modèles de projection soient pris en compte toutes les conséquences d’un éventuel réchauffement, qui ne serait pas une catastrophe partout et pour tout le monde…
Je n’avance que des hypothèses, j’attends des réponses des scientifiques, mais surtout que la discussion libre s’ouvre enfin.
Le peu que je sais du milieu arctique, la pauvreté de la faune terrestre et de la végétation, l’intensité et la rigueur de la sélection naturelle, me fait penser que même les ours blancs quitteraient sans regrets la banquise pour la toundra et s’accommoderaient de quelques degrés de moins.
Je ne vois aucune raison de pleurer si le Groenland perdait une partie de l’épaisse couche de glace qui recouvre des terres autrefois fertiles.
Un autre aspect de la question est l’état actuel de la planète, l’état de catastrophe permanente dans lequel vivent 2 milliards d’hommes, sans que le réchauffement climatique y soit pour grand chose.
Savoir, en particulier, si l’avancée du Sahara ou la désertification de l’ Australie peuvent être imputés à la manière dont les hommes ont occupé et aménagé ces espaces ?
Savoir pourquoi la pénurie en eau et en particulier en eau potable, affecte des régions du monde où les précipitations et les ressources en eau sont bien plus importantes qu’en Europe ?
Savoir pourquoi les grands fleuves africains n’ont jamais été aménagé pour permettre l’irrigation et mettre en valeur les terres ?
Pourquoi des milliers d’hommes meurent chaque année et voient leurs maisons emportées par les crues de la mousson, dans des pays comme le Bangladesh, alors que la construction de digues et de barrages couterait bien moins cher que le renflouement de la banque Dexia ?
Savoir pourquoi les dirigeants successifs du Brésil ne se décide toujours pas à accomplir la réforme agraire  et distribuer aux paysans sans terre les millions d’hectares de latifundio, obligeant ces malheureux à tenter de gagner des terres sur la forêt amazonienne ?
Pourquoi avoir licencié des centaines de milliers de mineurs américains pour extraire le charbon en faisant sauter toutes les montagnes des Appalaches à la dynamite ?
Bien d’autres questions en suspens,mais nos libéraux qui prennent aujourd’hui des photos de famille avec les Jivaros ou les Guaranis, devront bien assumer leurs responsabilités.
Croient-ils un instant que sous prétexte d’écologie, ils pourront fermer à la Chine, à la Russie, à l’ Amérique latine la voie du progrès et de l’industrialisation ?
Soyez attentifs aux discours des dirigeants russes et chinois, observez un peu ce qui est en cours du côté de la Bolivie ou du Venezuela, les lignes d’affrontement se dessinent,, parce que ce n’est pas avec une motopompe et un sac de riz que l’on pourra acheter la tranquillité du monde.

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