dimanche 3 février 2013

Bébé mort in utero: «On m’a dit qu ’il y avait trop de mamans»


Un témoignage rapporté par 20 minutes.fr


La jeune femme se souvient de son accouchement, son premier, dans la nuit du 11 au 12 octobre 2012. «Quand je suis arrivée, on m’a dit qu’il y avait trop de mamans. J’ai demandé à rester car je ne savais pas où aller», raconte-t-elle. Elle se souvient du «stress», de «l’ambiance tendue» qui régnait dans les services cette nuit-là, rythmée par les «14 accouchements et deux césariennes».
Neuf heures avant d’intégrer sa chambre
Heureusement, son accouchement se déroule bien. Mais après la naissance, elle ne peut pas intégrer une chambre, faute de place. «Je suis restée dans une petite salle de pré-travail, entre 5h du matin et 14h, sans prendre de douche. Personne n’a changé mon bébé», regrette-t-elle. «Le personnel mettait du temps à arriver lorsque j’appelais, même pendant le travail.»
Et l'autre témoignage,celui du papa de l'enfant mort in- utero,parce qu'il n'y avait plus de place à l'Hôpital..

«Un bébé ne doit pas mourir à Paris en 2013 faute de place à l’hôpital», a déclaré Stéphane au Parisien. «Car c’est à cause d’un service débordé que Déborah, la jeune femme déjà maman, n’aurait pas pu accoucher à la date prévue.

«Il n’y avait plus de chambre disponible»

Déborah, dont la grossesse était considérée comme à risques, était attendue jeudi à 7h à la maternité pour le déclenchement de l'accouchement. «Le rendez-vous avait déjà été reporté, explique Stéphane, son compagnon, pompier. J’ai donc téléphoné avant de partir. On nous a demandé de ne pas venir tout de suite et d’attendre 11h. Et à 11h, il n’y avait plus de chambre disponible.»
L'hôpital étant saturé, le couple est renvoyé chez lui, malgré les inquiétudes de la jeune femme et l'insistance de son compagnon auprès des personnels. «Dans la nuit de jeudi à vendredi, Déborah réveille son mari: "Elle ne se sentait pas bien. Elle m’a dit que le bébé ne bougeait plus. On a foncé à l’hôpital, aux urgences. Ils ont fait les examens et le couperet est tombé. Le monitoring n’affichait aucun mouvement. Le médecin nous a annoncé qu’il n’y avait plus d’activité cardiaque, que notre bébé était mort in utero"»,
Le gouvernement annonce l'ouverture d'une enquête,mais qui ouvrira une enquête sur la politique criminelle d'un gouvernement qui  étrangle nos hôpitaux ?

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