dimanche 3 février 2013

De la maternelle rebaptisée à la mort d'un bébé dans une maternité,du ridicule au drame


Madame Mazelier est députée socialiste de Paris,membre de la majorité municipale de M Delanoé et soutien déclarée à la candidature de Mme Hidalgo à la Mairie de Paris

Avec tous ces titres,on l'imagine très occupée entre son travail parlementaire de destruction de tous les acquis sociaux et la marche forcée pour imposer une réforme des rythmes scolaires rejetée par tous les instituteurs.
Cette dame,dont ,comme tout le monde ,j'ignorais le nom ,la qualité et jusqu'à l'existence vient de se manifester par une lumineuse proposition,celle de débaptiser les écoles maternelles,
Nous savions déjà depuis quelques mois qu'avec les socialistes il fallait s'attendre au pire,mais ils arrivent encore à nous surprendre et dépasser toutes nos craintes ou nos espérances.
Nous apprenons ainsi stupéfaits que 'maternelles' est une dénomination sexiste.
Les instituteurs et institutrices seront ravis d'apprendre qu'au moment où ils se mobilisent contre la Réforme des rythmes scolaires et pour sauver l'école républicaine,ils sont invités à un si important débat sur un sujet dont tout le monde se fout éperdument,
Nous pouvons suggérer à Madame la députée d'autres sujets qui pourraient utilement servir de diversion,au moment où la colère de la population s'exaspère contre une politique qui dépasse et aggrave ce qu'avait fait Sarkozy et tous les gouvernements de droite depuis les premiers Capétiens.
Pourquoi ne pas installer des bustes de Jean Paul Gautier dans nos mairies en lieu et place de Marianne.
En finir enfin avec la tyrannie des crèmes dépilatoires et reconnaître enfin le droit des femmes à porter la moustache et avoir du poil aux pattes.
Autoriser le port de la jupe et des escarpins pour les petits garçons et la greffe de coucougnettes pour les petites filles.
Il y a trop longtemps que les hommes sont privés du droit de porter un soutien-gorge,voilà une cause qui mérite au moins une révolution citoyenne
Nul doute qu'avec de telles revendications,le peuple de ce pays ne serait plus longtemps divisé entre pros et anti,mais rassemblé dans un commun mépris pour ceux... et celles qui se foutent si ouvertement de nous.
Une seule promesse à Madame la députée,cette école que vous voulez débaptiser et occasionnellement détruire,nous allons la défendre ,contre vos lois ,vos projets ,vos réformes et nous garderons vos fumeuses propositions comme sujets de plaisanterie pour nos bistrots et nos cours de récréations où les noms d'oiseaux commencent déjà à voler comme moineaux dans un ciel d'été

Avec ces gens,il n'y a jamais loin du ridicule au drame et le drame a surgi dans une de nos maternités.
Pendant qu'ils pérorent et bavardent sur les droits des femmes et l'interet de l'enfant,c'est une politique implacable d'austérité qui s'applique à nos hôpitaux et à nos maternités,sans doute trop maternelles elles aussi pour une logique comptable qui fait fermer les services ,supprimer les lits et les postes,jusqu'à ce que surgissent les drames inévitables
Ecoutons le témoignage d'une jeune maman qui vient d'accoucher dans cet hôpital où un bébé vient de mourir,faute de place








Un témoignage rapporté par 20 minutes.fr

La jeune femme se souvient de son accouchement, son premier, dans la nuit du 11 au 12 octobre 2012. «Quand je suis arrivée, on m’a dit qu’il y avait trop de mamans. J’ai demandé à rester car je ne savais pas où aller», raconte-t-elle. Elle se souvient du «stress», de «l’ambiance tendue» qui régnait dans les services cette nuit-là, rythmée par les «14 accouchements et deux césariennes».
Neuf heures avant d’intégrer sa chambre
Heureusement, son accouchement se déroule bien. Mais après la naissance, elle ne peut pas intégrer une chambre, faute de place. «Je suis restée dans une petite salle de pré-travail, entre 5h du matin et 14h, sans prendre de douche. Personne n’a changé mon bébé», regrette-t-elle. «Le personnel mettait du temps à arriver lorsque j’appelais, même pendant le travail.»
Et l'autre témoignage,celui du papa de l'enfant mort in- utero,parce qu'il n'y avait plus de place à l'Hôpital..


«Un bébé ne doit pas mourir à Paris en 2013 faute de place à l’hôpital», a déclaré Stéphane au Parisien. «Car c’est à cause d’un service débordé que Déborah, la jeune femme déjà maman, n’aurait pas pu accoucher à la date prévue.

«Il n’y avait plus de chambre disponible»

Déborah, dont la grossesse était considérée comme à risques, était attendue jeudi à 7h à la maternité pour le déclenchement de l'accouchement. «Le rendez-vous avait déjà été reporté, explique Stéphane, son compagnon, pompier. J’ai donc téléphoné avant de partir. On nous a demandé de ne pas venir tout de suite et d’attendre 11h. Et à 11h, il n’y avait plus de chambre disponible.»
L'hôpital étant saturé, le couple est renvoyé chez lui, malgré les inquiétudes de la jeune femme et l'insistance de son compagnon auprès des personnels. «Dans la nuit de jeudi à vendredi, Déborah réveille son mari: "Elle ne se sentait pas bien. Elle m’a dit que le bébé ne bougeait plus. On a foncé à l’hôpital, aux urgences. Ils ont fait les examens et le couperet est tombé. Le monitoring n’affichait aucun mouvement. Le médecin nous a annoncé qu’il n’y avait plus d’activité cardiaque, que notre bébé était mort in utero"»,
Le gouvernement annonce l'ouverture d'une enquête,mais qui ouvrira une enquête sur la politique criminelle d'un gouvernement qui  étrangle nos hôpitaux ?
Quel gouvernement mettra fin à cette politique qui a plongé depuis trop d'années les peuples d'Europe dans le malheur que l'on sait




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