dimanche 8 février 2015

Alexis Tsipras,extrait vidéo du discours de politique générale,8 Février 2015

Alexis Tsipras,extrait vidéo du discours de politique générale,8 Février 2015

Quelques annonces importantes,la confirmation que les promesses électorales de Syriza seront tenues et que la Dette sera  hnnorée...mais dans le cadre d'une renégociation
Une confirmation importante,le gouvernement grec ne demandera pas le prolongement de l'aide,une "aide" qui est conditionnée à l'acceptation de la mise sous tutelle de la Grèce
Enfin,la Grèce adresse à l'Allemagne une demande de réparations pour ses crimes de guerre et l'emprunt forcé qu'elle a imposé à la Banque Centrale de Grèce avec  l'argument juridique recevable qu'un "emprunt" concédé avec un pistolet sur la tempe n'était pas valide

Il y a une obligation morale envers notre peuple, envers l'Histoire, envers tous les peuples européens qui se sont battus et ont donné leur sang contre le nazisme, une obligation historique à réclamer à l'Allemagne des indemnités de guerre et le remboursement du prêt forcé, a dit M. Tsipras en concluant son discours sur son programme de politique générale devant le Parlement.

Le parti de la gauche radicale Syriza d'Alexis Tsipras réclame une somme d'environ 162 milliards d'euros à l'Allemagne, soit l'équivalent de la moitié de sa dette publique de plus de 315 milliards d'euros. 

Le Premier ministre a évoqué la lutte sur ce sujet de l'eurodéputé du Syriza, Manolis Glezos, 92 ans, figure emblématique de la Grèce, qui à l'âge de 19 ans pendant l'occupation nazie avait décroché le drapeau nazi du rocher de l'Acropole.

L'Allemagne a à plusieurs reprises refusé de payer cette somme à la Grèce en soutenant que cette affaire n'a pas de base juridique et qu'elle a perdu sa légitimité 70 ans après la fin de la guerre.

Un discours modéré et toujours la recherche d'un accord et d'un compromis impossible,aucune des promesses,aussi raisonnables soient-elles ne peut être acceptée par ceux qui veulent saigner la Grèce et contraindre Tsipras à gouverner contre son peuple.
Aucune promesse ne pourra non plus être tenue sans rompre définitivement et déclarer la Dette illégitime
Les nouveaux dirigeants grecs se trouvent donc dans une situation difficile où ils devront choisir entre affronter leur peuple ou rompre avec l'Union européenne.
Le seul soutien qui vaille,le plus efficace aussi est celui que peut apporter le mouvement ouvrier,en Grèce et dans toute l'Europe à tout acte de résistance de ce gouvernement,à toute mesure allant dans le sens de la rupture, avec la Dette immonde et de la satisfaction des revendications,du rétablissement du peuple grec dans sa dignité





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